LYKKE LI – I never learn (2014)
De qui parle-t-on ? :
Chanteuse et musicienne Suédoise, active depuis 2007.
De quoi parle-t-on ? :
Lykke li abandonne sa pop enjouée pour un folk crépusculaire et mélancolique.
Rythme :
- Je me suis endormi dans mon fauteuil
- Ne me perturbe pas quand je lis en même temps
- Mes pieds se mettent à bouger
- Je me lève et je fais la danse de l’épaule
- Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce
Wounded rhymes était truffé de percussions entrainantes, sur ce nouvel opus le dépouillement est quasi total, la musique, souvent très lente, n’est qu’un faire-valoir du chant de la Suédoise.
Accessibilité :
- Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie
- Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie
- Mélodie agréable mais sans aspérité
- Les refrains entrent directement dans ma tête
- Que des hits taillés pour les stades
Des titres comme No rest for the wicked ou Gunshot, sans être des tubes absolus, s’immiscent facilement dans nos cerveaux.
Audience :
- Musique que madame me demande de réécouter
- Peut-être écouté en famille sans déranger madame
- Madame s’en va quand je l’écoute
- Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter
- Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus
Ne cherchez pas vainement le nouveau I follow rivers, ces nouvelles mélodies ne devraient pas connaître le succès du seul vrai tube de la Scandinave.
Qualité audiophile :
- J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album
- Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute
- S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)
Beaucoup moins d’effets sonores qu’auparavant, mais cette restriction musicale magnifie totalement la voix de Lykke Li.
Conclusion :
- Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop
- Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire
- Je l’écoute facilement mais sans émotion
- J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter
- Il tourne en boucle sur ma platine
Révélée au grand public, de manière un peu inattendue, par l’entremise du morceau I follow rivers un an au moins après la sortie de son deuxième album Wounded Rhymes, Lykke Li s’attaque au difficile exercice de l’opus devant succéder à une réussite planétaire d’importance.
Allait-elle choisir le côté obscur, où s’engouffre d’ailleurs la majorité des artistes dans ce cas là, qui oriente les choix musicaux dans une certaine conformité, une resucée de l’album béni, assurant du même coup de confortables rentrées financières ? Ou allait-elle, au contraire, se mettre en danger, tourner la page Wounded rhymes et faire avancer son style dans des contrées encore inexplorées ?
L’écoute d’I never learn semble indiquer que la Suédoise n’en a pas fini avec nous, qu’elle n’est pas prête de nous lâcher en route et qu’elle a encore quelques trésors cachés à nous faire découvrir. Ces complaintes venues du froid feront certainement fuir une bonne partie des fans gagnés avec I follow rivers, mais Lykke Li s’en moque, préférant se lancer un autre défi, en conservant sa très grande liberté d’écriture, son envie de nouveautés et renforçant ainsi son aura de « folkeuse » de génie.