SHAKA PONK – The white pixel ape (2014)
De qui parle-t-on ? :
Groupe Français, actif depuis 2004, composé de 6 personnes : François Charon (Frah), Sofia Samaha Achoun (Samaha Sam), Mandris Da Cruz (Mandris), Cyril Roger (CC), Yohann Meunier (Ion) et Steve Desgarceaux. Un septième membre virtuel, Goz (un singe en images de synthèses), fait office de mascotte du groupe.
De quoi parle-t-on ? :
Mélange survitaminé de Hard-rock, de Punk, de pop avec quelques sonorités Reggae et une petite dose d’Electro.
Rythme :
- Je me suis endormi dans mon fauteuil
- Ne me perturbe pas quand je lis en même temps
- Mes pieds se mettent à bouger
- Je me lève et je fais la danse de l’épaule
- Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce
Toutes les danses violentes sont possibles là-dessus. Le Headbanging furieux sur Black listed et Wotz goin’on, le Air-guitar sur Lucky girl et Altered native soul ou le Pogo sur le très Ska-punk Gimme guitarrrrra.
Accessibilité :
- Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie
- Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie
- Mélodie agréable mais sans aspérité
- Les refrains entrent directement dans ma tête
- Que des hits taillés pour les stades
Sous les bombes et la tourmente sont cachées des mélodies plutôt accrocheuses.
Audience :
- Musique que madame me demande de réécouter
- Peut-être écouté en famille sans déranger madame
- Madame s’en va quand je l’écoute
- Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter
- Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus
Le groupe fait le buzz depuis pas mal de temps en France et quelques titres sont devenus très populaires. Pour autant, le déluge de bruit omniprésent sur toute la durée de cet album peut faire fuir le quidam moyen.
Qualité audiophile :
- J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album
- Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute
- S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)
Musique plus complexe qu’il n’y parait, le groupe diversifie sa palette mélodique en utilisant beaucoup d’instruments qui sortent du champ très étroit et habituel du noisy-rock.
Conclusion :
- Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop
- Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire
- Je l’écoute facilement mais sans émotion
- J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter
- Il tourne en boucle sur ma platine
Shaka ponk est un groupe construit pour la scène, porté à ses débuts par la scène et vivant encore actuellement pour la scène. Leurs albums studios restituent d’ailleurs très mal la puissance démentielle qu’ils développent pendant leurs concerts. En dépit de ce léger handicap énergétique, The white pixel ape est tout de même très loin de nous faire sombrer dans un état léthargique et charrie dans son sillage nombre de brûlots capables, selon une expression chère à Francis Zégut, de nous déboucher les cages à miels. Autre point positif, contrairement à leurs confrères de Skip the use qui se sont égarés dans un fourre-tout un peu confus, le groupe manie avec une grande aisance le mélange des genres, ce qui apporte à ce rock brutal et festif une touche certaine d’originalité.