DUM DUM GIRLS – Too true (2014)
De qui parle-t-on ? :
Groupe Américain, actif depuis 2008, projet quasi solo de la chanteuse et songwriter Kristin Welchez (alias Dee Dee) accompagnée de 3 autres musiciennes : Jules, Malia et Sandy.
De quoi parle-t-on ? :
Noisy rock toujours aussi enjoué mais plus aseptisé que par le passé. Certains titres virent même à la pop grand public (Cult of love ou Are you okay ?).
Rythme :
- Je me suis endormi dans mon fauteuil
- Ne me perturbe pas quand je lis en même temps
- Mes pieds se mettent à bouger
- Je me lève et je fais la danse de l’épaule
- Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce
Ensemble très rythmé mais qui ne donne pas spécialement l’envie de se déhancher.
Accessibilité :
- Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie
- Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie
- Mélodie agréable mais sans aspérité
- Les refrains entrent directement dans ma tête
- Que des hits taillés pour les stades
Des morceaux comme Cult of love ou Too true to be good auront certainement leur heure de gloire en radio.
Audience :
- Musique que madame me demande de réécouter
- Peut-être écouté en famille sans déranger madame
- Madame s’en va quand je l’écoute
- Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter
- Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus
Musique pour tous publics, mais tellement convenue et entendue, qu’elle s’écoute dans la plus totale indifférence.
Qualité audiophile :
- J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album
- Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute
- S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)
La mue vers cette pop moins bruyante et plus Electro rend l’écoute plutôt confortable en format compressé.
Conclusion :
- Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop
- Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire
- Je l’écoute facilement mais sans émotion
- J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter
- Il tourne en boucle sur ma platine
Originellement inspirée par les immenses mais trop méconnus The vaselines, Dee dee semble s’orienter maintenant vers le Post-punk ou le Glam rock eighties des Lords of the new church ou The Mission. La production de Sune Rose Wagner y est certainement pour quelque chose, lui qui a déjà appliqué cette transformation pop à ses chères Raveonettes. Les Dum dum girls affichent clairement leurs ambitions et cherchent à sortir de leur anonymat chronique par l'entremise de ces mélodies rock acidulées. Avec ce Too true, on est évidemment loin de frôler l’indispensable, tout ça est très propre, bien calibré, facile à écouter… mais après quelques titres on s’ennuie ferme et l’on a même un peu de mal à aller au bout de cet album. Voilà un opus vite écouté et, malheureusement, vite remisé sur l’étagère à CD. C’est bien dommage, car les Dum dum girls nous avaient habituées à beaucoup mieux.