ANGEL OLSEN – Burn your fire for no witness (2014)
De qui parle-t-on ? :
Chanteuse et musicienne Américaine, active depuis 2010.
De quoi parle-t-on ? :
Grand écart musical entre le noisy-rock d’un Breeders et la Country-rock d’un groupe comme Tarnation (groupe Américain qui n’existe malheureusement plus, auteur, dans les années 90, de trois albums qu’il faut écouter d’urgence). Le chant d’Angel Olsen a d’ailleurs parfois des intonations rappelant la voix magnifique de Paula Frazer.
Rythme :
- Je me suis endormi dans mon fauteuil
- Ne me perturbe pas quand je lis en même temps
- Mes pieds se mettent à bouger
- Je me lève et je fais la danse de l’épaule
- Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce
Alternance de douces mélodies et d’un rock mid-tempo, qui provoque tout au plus, dans ses moments les plus enjoués (Forgiven/Forgotten ou Stars), un dodelinement du buste.
Accessibilité :
- Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie
- Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie
- Mélodie agréable mais sans aspérité
- Les refrains entrent directement dans ma tête
- Que des hits taillés pour les stades
Quelques chansons très accessibles, mais la mélancolie très persistante et cette voix éblouissante imposent une écoute approfondie.
Audience :
- Musique que madame me demande de réécouter
- Peut-être écouté en famille sans déranger madame
- Madame s’en va quand je l’écoute
- Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter
- Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus
La disparité des styles et du volume sonore fera fuir la quasi totalité des auditeurs.
Qualité audiophile :
- J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album
- Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute
- S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)
Peut-être écouté en format compressé mais cette voix envoutante mérite les grands espaces.
Conclusion :
- Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop
- Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire
- Je l’écoute facilement mais sans émotion
- J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter
- Il tourne en boucle sur ma platine
L’équivalent de trois albums, des collaborations multiples dont notamment celles avec Tim Kinsella et Wilco, tout cela en l’espace de seulement cinq ans... le moins que l’on puisse dire c’est qu’Angel Olsen ne chôme pas. Avec ce nouvel opus, la demoiselle étend sa palette musicale en décidant de brancher sa guitare. Elle partage son répertoire habituel avec le noisy-rock du début des années 90 démontrant ainsi qu’elle peut encore nous surprendre quel que soit le style. Le petit côté lo-fi de cet album, lui confère même, pour un bon bout de temps, l’estampille très convoitée du label Indie rock.