MOST THINGS – Bigtime (2025)
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Nouvelle sensation de la scène rock Britannique, le duo Londonien Most Things affiche enfin ses aptitudes post-punk sur un premier opus studio, l’excellent et très court Bigtime.
Vraisemblablement biberonné aux sonorités nineties des Pavement et de The Fall, le combo Anglo-Américain retranscrit à merveille ce rock indépendant d’un autre âge. Tel un slacker, Tom Phillips appose nonchalamment son spoken word rauque sur les notes rugueuses un brin autistes de Roundabout. La suite de l’album demeure globalement dans cette ambiance monocorde, sans réelles variations harmoniques, mais dégage cette aura simpliste qui nous fait adorer le rock enlevé des fugaces Shops!, Lucky, Deal et Head & Shoulder.
Les Most Things ne marqueront certainement pas l’histoire de la musique, mais l’urgence rock du très bon Bigtime satisfait pleinement notre plaisir auditif de l’instant.
(8)
De qui parle-t-on ? :
Groupe Anglo-Américain composé du Britannique Tom Phillips et du batteur New-Yorkais Malachy O’Neill.
De quoi parle-t-on ? :
Post-punk nineties rugueux et enlevé qui rappelle parfois le travail des Pavement et des The Fall.
Rythme :
- Je me suis endormi
- Ne me perturbe pas quand je lis en même temps
- Mes pieds se mettent à bouger
- Je me lève et je danse
Beaucoup d’intensité, mais un rock de nature plutôt downtempo.
Accessibilité :
- Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d'apprécier la mélodie
- Les refrains entrent directement dans ma tête
- Que des hits taillés pour les stades
Pastilles rock très courtes qui ne s’embarrassent pas de fioritures harmoniques.
Audience :
- J’ai du succès avec mes goûts musicaux
- Peut-être écouté sans déranger personne
- Tout le monde s’enfuit lorsque je l’écoute
- Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter
Ce rock bruitiste d’un autre âge demeure souvent confidentiel.