MARIA SOMERVILLE – Luster (2025)
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Six ans après un premier exercice assez convenu, l’Irlandaise Maria Somerville rayonne cette fois sur l’alternance folk et noisy-pop du sublime et mélancolique Luster.
Cette essence musicale emplie de spleen, extraite du terroir Irlandais et superposée à la voix céleste quasi en filigrane de l’originaire de Galway, peut de prime abord effrayer l’auditeur. Mais pour peu que l’on n’abandonne pas d’emblée ce nouvel opus, l’expérience harmonique peut alors se révéler extraordinaire. Après les volutes ambient de Réalt, la langueur dreampop irradie les notes un brin shoegaze des singles Projections et Garden. L’album tombe ensuite dans les limbes de l’affliction avec la lenteur folk crépusculaire de Corrib et de Halo. La native du Connemara réinjecte alors quelques couleurs dans la pop atmosphérique de Spring et surtout de Stonefly. La seconde partie de Luster est un enchainement de ballades cotonneuses interrompu seulement par la pop de Violet, morceau le plus « enjoué » de cette brillante production.
Avec le magnifique et astral Luster, Maria Somerville prend aujourd’hui une place de choix dans le monde encombré des divas de la folk-music.
(8)
De qui parle-t-on ? :
Auteure, compositrice et interprète Irlandaise, active depuis 2018.
De quoi parle-t-on ? :
Folk-music lunaire et pop atmosphérique mâtinées parfois de boucles shoegaze.
Rythme :
- Je me suis endormi
- Ne me perturbe pas quand je lis en même temps
- Mes pieds se mettent à bouger
- Je me lève et je danse
La lenteur est le fil conducteur de ce nouvel opus.
Accessibilité :
- Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie
- Les refrains entrent directement dans ma tête
- Que des hits taillés pour les stades
L’album ne révèle ses secrets harmoniques qu’après plusieurs écoutes.
Audience :
- J’ai du succès avec mes goûts musicaux
- Peut-être écouté sans déranger personne
- Tout le monde s’enfuit lorsque je l’écoute
- Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter
Une ambiance mélodique angélique, mais un style mélancolique qui plait peu au grand public.