STELLA DONNELLY – Flood (2022)
De qui parle-t-on ? :
Musicienne et chanteuse australienne, active depuis 2016.
De quoi parle-t-on ? :
L’australienne ne change pas grand-chose à sa ligne musicale, si ce n’est qu’elle pousse un peu plus loin ses envies folks.
Rythme :
- Je me suis endormi dans mon fauteuil
- Ne me perturbe pas quand je lis en même temps
- Mes pieds se mettent à bouger
- Je me lève et je fais la danse de l’épaule
- Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce
Les quelques morceaux un peu rythmés ne suffisent pas à faire basculer cet album du côté du mouvement.
Accessibilité :
- Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie
- Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie
- Mélodie agréable mais sans aspérité
- Les refrains entrent directement dans ma tête
- Que des hits taillés pour les stades
La fluidité harmonique est indéniablement l’un des arts maitrisés par Stella Donnelly.
Audience :
- Musique que madame me demande de réécouter
- Peut-être écouté en famille sans déranger madame
- Madame s’en va quand je l’écoute
- Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter
- Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus
Style musical céleste qui peut être écouté par tout type de public.
Qualité audiophile :
- J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album
- Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute
- S’écoute impérativement en format non compressé
La compression n’altère pas l’impression de légèreté diffusée par ces nouvelles mélodies.
Conclusion :
- Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop
- Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire
- Je l’écoute facilement mais sans émotion
- J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter (7)
- Il tourne en boucle sur ma platine
Après avoir dénoncé les travers nocifs du machisme et de la misogynie, l’australienne Stella Donnelly adopte un ton plus léger pour nous plonger dans la mélancolie de la folk-music sur son deuxième essai, Flood.
L’album part pourtant sur des bases plutôt enlevées avec la pop addictive des singles Lungs et How Was Your Day?. Mais très vite la voix suave de l’originaire de Perth devient l’organe principal d’une longue séquence d’apathie folk, à peine réhaussée par le tempo langoureux de Move Me et du lumineux Flood. Le spleen et le dépouillement règnent donc en maitre et magnifient les sublimes ballades Restricted Account, Medals, This Week ou autre Oh My My My. A l’instar de son entame, ce second opus se referme sur une note plus radieuse, dans l’envolée rythmique de la pop sucrée de Cold.
Sans révolutionner un genre déjà bien ancré, la gracile Stella Donnelly inspire avec Flood l’incroyable légèreté de la pop-music.