LIAM GALLAGHER – C’mon You Know (2022)
De qui parle-t-on ? :
Songwriter et chanteur anglais, actif depuis 1991, évidemment leader et agitateur en d’autres temps, avec son frère Noel, des immenses Oasis.
De quoi parle-t-on ? :
Avec quelques légères variations, l’anglais emprunte une nouvelle fois la voie rock tracée par les divins Oasis.
Rythme :
- Je me suis endormi dans mon fauteuil
- Ne me perturbe pas quand je lis en même temps
- Mes pieds se mettent à bouger
- Je me lève et je fais la danse de l’épaule
- Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce
Le rock est parfois fiévreux, mais sur la globalité de l’album le tempo ne s’élève jamais très haut.
Accessibilité :
- Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie
- Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie
- Mélodie agréable mais sans aspérité
- Les refrains entrent directement dans ma tête
- Que des hits taillés pour les stades
A l’instar autrefois des Oasis, l’anglais est un expert dans l’art de la mélodie.
Audience :
- Musique que madame me demande de réécouter
- Peut-être écouté en famille sans déranger madame
- Madame s’en va quand je l’écoute
- Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter
- Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus
Avec ce nouvel opus, le britannique est prêt à conquérir le monde.
Qualité audiophile :
- J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album
- Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute
- S’écoute impérativement en format non compressé
Rock épuré et surproduit qui atteint son public même au travers de la compression.
Conclusion :
- Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop
- Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire
- Je l’écoute facilement mais sans émotion
- J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter (8)
- Il tourne en boucle sur ma platine
Tout en ne s’écartant pas trop du sillon harmonique tracé par les légendaires Oasis, Liam Gallagher revient avec un troisième opus de très haute volée, C’mon You Know.
Il n’y a pas à dire, l’anglais s’y connaît en riffs séducteurs et en mélodies alléchantes, et avec sa voix suave et magnétique qui nous invite à le suivre jusqu’à l’infini et au-delà, il est tout bonnement prêt à conquérir le monde. Les habitudes prises chez les Oasis fonctionnent évidemment encore à plein, mais c’est pourtant avec les chœurs angéliques de la ritournelle More Power que le mancunien lance ce nouvel album. Le rock efficace fait de refrains qui collent instantanément à la peau prend la direction des opérations sur le sublime Diamond In The Dark. Cette intensité tubesque se répand sur les arpèges de Don’t Go Halfway, l’éponyme C’mon You Know, et plus loin sur l’énorme single Everything’s Electric ou sur le brûlant I’m Free. Derrière ce schéma rock conventionnel, le britannique nous réserve aussi quelques surprises, sur l’intimisme langoureux de Too Good For Giving Up et du magnifique Moscow Rules, sur la pop inspirée du divin Screamadelica de World’s In Need, ou sur les chœurs gospels du tonitruant The Joker.
Liam Gallagher est aujourd’hui au sommet de son art. L’excellent C’mon You Know est certainement sa meilleure réalisation en solo.