THE WOMBATS – Fix Yourself, Not The World (2022)
De qui parle-t-on ? :
Groupe anglais, actif depuis 2003, composé de Matthew Murphy, Dan Haggis et Tord Overland-Knudsen.
De quoi parle-t-on ? :
A l’instar de l’album Beautiful People Will Ruin Your Life, le groupe allie un nouvelle fois le rock incandescent à l’electropop tubesque.
Rythme :
- Je me suis endormi dans mon fauteuil
- Ne me perturbe pas quand je lis en même temps
- Mes pieds se mettent à bouger
- Je me lève et je fais la danse de l’épaule
- Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce
La vélocité rythmique demeure l’une des constantes de la musique des Wombats.
Accessibilité :
- Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie
- Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie
- Mélodie agréable mais sans aspérité
- Les refrains entrent directement dans ma tête
- Que des hits taillés pour les stades
Morceaux au schéma classique dont la base principale est le refrain imparable.
Audience :
- Musique que madame me demande de réécouter
- Peut-être écouté en famille sans déranger madame
- Madame s’en va quand je l’écoute
- Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter
- Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus
Même si le rock est plus présent, le groupe conserve encore dans sa manche quelques tubes synthétiques.
Qualité audiophile :
- J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album
- Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute
- S’écoute impérativement en format non compressé
Le propos simpliste et mélodique ne souffre pas des tourments de la compression.
Conclusion :
- Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop
- Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire
- Je l’écoute facilement mais sans émotion
- J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter (7)
- Il tourne en boucle sur ma platine
Le choix cornélien d’abreuver les masses populaires en electropop dansante et sirupeuse semble avoir fait long feu chez les Wombats. Avec Fix Yourself, Not The World le rock confirme son retour fracassant sur le devant de la scène.
Attention, n’allez pas croire que les Britanniques ont oublié toutes leurs habitudes synthétiques, mais disons que les intentions aguicheuses d’un If You Ever Leave, I’m Coming With You ou d’un Everything I Love Is Going To Die sont un brin moins racoleuses que celles d’un Tokyo ou d’un Give Me A Try. Il n’est d’ailleurs quasiment pas question d’électronique sur la bouillante entame Flip Me Upside Down. L’entrain et l’intensité rappellent surtout le post-punk d’antan, point ensuite confirmé sur l’enjoué This Car Drives All By Itself. La température rock augmente encore de quelques degrés lorsque le puissant Ready For The High embrase l’atmosphère. Le combo liverpuldien prend aussi le temps d’une respiration sur la pop langoureuse de Method To The Madness. Ce cinquième album s’égrène ainsi jusqu’à son terme dans cette ambiance pop-rock addictive et sans faute de goût.
Les Wombats n’ont certes pas inventé la poudre, mais à l’instar du travail entamé sur le brillant Beautiful People Will Ruin Your Life, le détonant Fix Yourself, Not The World sonne une nouvelle fois le réveil de l’efficacité rock.