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La Critique Selon Moi
14 août 2021

THE KILLERS – Pressure Machine (2021)

The Killers - Pressure Machine

 

 

 

 

 

 

 

  

 

De qui parle-t-on ? :

Groupe américain, actif depuis 2001, composé de Brandon Flowers, Dave Keuning, Ronnie Vannucci Jr. et Mark Stoermer.

 

De quoi parle-t-on ? :

Le groupe, dans un style toujours très américain, ralentit le tempo et se rapproche un peu plus du folk-rock du légendaire Bruce Springsteen.

 

Rythme :

-          Je me suis endormi dans mon fauteuil

-          Ne me perturbe pas quand je lis en même temps

-          Mes pieds se mettent à bouger

-          Je me lève et je fais la danse de l’épaule

-          Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce

La langueur folk gagne énormément de terrain sur ce nouvel opus.

 

Accessibilité :

-          Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie

-          Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie

-          Mélodie agréable mais sans aspérité

-          Les refrains entrent directement dans ma tête

-          Que des hits taillés pour les stades

Chacun des morceaux de ce nouvel opus pourrait revendiquer le statut de single.

 

Audience :

-          Musique que madame me demande de réécouter

-          Peut-être écouté en famille sans déranger madame

-          Madame s’en va quand je l’écoute

-          Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter

-          Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus

Style fortement influencé par le Bruce Springsteen de l’époque Nebraska et Born In The USA que le grand public adore.

 

Qualité audiophile :

-          J'ai l'impression que c'est mon voisin qui écoute l'album

-          Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute

-          S’écoute impérativement en format non compressé

La compression peine à altérer ce folk-rock surproduit et aristocratique.

 

Conclusion :

-          Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop

-          Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire

-          Je l’écoute facilement mais sans émotion

-          J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter (7)

-          Il tourne en boucle sur ma platine

 

Dans les brumes mélancoliques et fastueuses de l’americana, les Killers, dans une sorte de biographie de leur prime jeunesse, dépeignent sur Pressure Machine la difficulté de vivre dans l’Amérique profonde.

L’impossibilité de s’exprimer en concert depuis l’apparition de la pandémie aurait-elle eu un effet bénéfique sur l’esprit créatif du quatuor de Las Vegas ? La sortie de ce nouvel album, un an seulement après le très bon Imploding The Mirage, peut en tout cas le laisser penser. Si quelques rares ermites ou troglodytes ne le savent pas encore, il faut bien comprendre que Bruce Springsteen a calibré pour l’éternité le style folk-rock propre aux grands espaces du continent nord-américain. Le combo du Nevada ne renie en rien cet héritage génétique et se plonge même dedans jusqu’à satiété sur ce septième opus studio. Les ficelles sont évidemment parfois un peu grosses, comme sur le rock grandiloquent et tubesque des tonitruants Sleepwalker et In The Car Outside, mais Brandon Flowers et ses trois partenaires compensent largement ces quelques « facilités » avec la langueur sublime d’un West Hills, d’un Terrible Thing, d’un Cody ou d’un Runaway Horses, ce dernier en duo avec la nouvelle star de l’indie-folk américain, Phoebe Bridgers.

Pressure Machine n’a pas grand-chose à offrir, ses arpèges sont en pilotage automatique comme une Chevrolet sur les grandes lignes droites de la mythique Route 66, mais les Killers maitrisent si bien le dosage des ingrédients rock qu’il leur est impossible aujourd'hui de pâtir d’une quelconque sortie de route.

 

 

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