THE STROKES – The New Abnormal (2020)
De qui parle-t-on ? :
Groupe américain, actif depuis 1998, composé de Julian Casablancas, Albert Hammond Jr, Fabrizio Moretti, Nick Valensi et Nikolai Fraiture.
De quoi parle-t-on ? :
Le groupe ne change pas sa formule toujours basée sur cette alchimie entre indie-rock entrainant et sens inné de la mélodie.
Rythme :
- Je me suis endormi dans mon fauteuil
- Ne me perturbe pas quand je lis en même temps
- Mes pieds se mettent à bouger
- Je me lève et je fais la danse de l’épaule
- Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce
Malgré une seconde partie plus langoureuse, l’album conserve cet esprit enlevé qui incite aisément au mouvement.
Accessibilité :
- Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie
- Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie
- Mélodie agréable mais sans aspérité
- Les refrains entrent directement dans ma tête
- Que des hits taillés pour les stades
La fluidité mélodique est le leitmotiv des Strokes depuis leur tout premier album.
Audience :
- Musique que madame me demande de réécouter
- Peut-être écouté en famille sans déranger madame
- Madame s’en va quand je l’écoute
- Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter
- Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus
Les Strokes sont aujourd’hui des mégastars dont les albums sont attendus comme du pain béni.
Qualité audiophile :
- J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album
- Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute
- S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)
Le propos rock, toujours aussi direct et mélodique, résiste bien au moule de la compression.
Conclusion :
- Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop
- Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire
- Je l’écoute facilement mais sans émotion
- J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter (8)
- Il tourne en boucle sur ma platine
Les carrières alternatives de Julian Casablancas et d’Albert Hammond Jr ayant atteint une certaine forme de réussite, l’espoir de voir la sortie d’un nouvel album des Strokes semblait de plus en plus hypothétique. L’objet tant attendu arrive pourtant aujourd’hui sous la forme de ce The New Abnormal, sept ans après le mitigé Comedown Machine.
Le style entrainant et mélodique de The Adults Are Talking, puis du plus calme Selfless, lance ce sixième opus studio sur des rails rock déjà bien connus. S’il n’a guère révolutionné ses principes musicaux, le quintette new-yorkais n’a semble-t-il rien perdu de sa superbe. Avec ses faux airs du titre I Just Died In Your Arms du combo britannique Cutting Crew, la touche synthétique de l’addictif Brooklyn Bridge To Chorus sera, à n’en pas douter, un énorme tube. Sur un tempo d’abord effréné puis plus langoureux sur sa seconde partie, The New Abnormal propose neuf mélodies au contenu harmonique de très bonne facture. Dans un contexte sanitaire catastrophique évidemment inattendu lors de l’enregistrement de la chanson, l’album se termine avec la sublime ballade Ode To The Mets, en hommage bien sûr à la légendaire équipe de baseball mais aussi à la métropole new-yorkaise si durement touchée aujourd’hui.
La patte du mythique Rick Rubin n’a finalement pas changé grand-chose au son des Strokes, mais peu importe, en ces temps de grande dépression, il est bon de se remémorer les souvenirs du passé, ce que propose aujourd’hui The New Abnormal.