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La Critique Selon Moi
11 août 2019

BON IVER – i,i (2019)

 Bon Iver - i,i

 

 

 

 

 

 

  

 

De qui parle-t-on ? :

Groupe américain, actif depuis 2006, centré essentiellement autour de son leader Justin Vernon, accompagné des musiciens Sean Carey, Michael Lewis, Matt McCaughan et Andrew Fitzpatrick.

 

De quoi parle-t-on ? :

Toujours dans une tendance folk langoureuse, le combo accentue son penchant pour les boucles synthétiques et s’oriente naturellement vers la musicalité de la pop.  

 

Rythme :

-          Je me suis endormi dans mon fauteuil

-          Ne me perturbe pas quand je lis en même temps

-          Mes pieds se mettent à bouger

-          Je me lève et je fais la danse de l’épaule

-          Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce

Certes une généralisation de l’utilisation des boucles synthétiques, mais un rythme d’ensemble qui s’exprime plutôt dans la langueur et la mélancolie.

 

Accessibilité :

-          Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie

-          Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie

-          Mélodie agréable mais sans aspérité

-          Les refrains entrent directement dans ma tête

-          Que des hits taillés pour les stades

La fluidité de la pop prend aujourd’hui le pas sur le dépouillement de la folk music.

 

Audience :

-          Musique que madame me demande de réécouter

-          Peut-être écouté en famille sans déranger madame

-          Madame s’en va quand je l’écoute

-          Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter

-          Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus

Certainement l’album le plus accessible de Bon Iver, avec quelques tubes potentiels comme Hey, Ma et U (Man Like).

 

Qualité audiophile :

-          J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album

-          Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute

-          S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)

Un tel trésor musical perdra forcément un peu de son essence dans l’étroitesse de la compression.

 

Conclusion :

-          Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop

-          Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire

-          Je l’écoute facilement mais sans émotion

-          J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter

-          Il tourne en boucle sur ma platine (9)

 

En cet été caniculaire, Justin Vernon semble s’amuser avec le calendrier. Alors que l’automnal i,i était prévu pour la rentrée, voici que l’album, dans sa version numérique, débarque par surprise en ce début du mois d’août.

Autant le dire tout de suite, le folk lunaire de ce quatrième opus majeur des américains de Bon Iver transporte directement l’auditeur jusqu’aux environs de la voie lactée. Après Yi, court prologue certes un peu inutile, le langoureux iMi et le mélancolique We posent l’ambiance générale de ce nouvel opus. Le synthétique côtoie les cuivres ou le piano, la voix est trafiquée ou naturelle, l’expérimentation se confronte à la musicalité, mais l’assemblage de ces éléments à priori antinomiques crée la puissante alchimie de i,i. Justin Vernon s’entoure de nombreux et prestigieux invités, les frères Dessner des immenses The National, le phénoménal James Blake (dont la carrière raisonne d’ailleurs un peu du même écho que celle de Bon Iver) ou encore le chanteur soul Moses Sumney. Autour de ses deux imparables singles, Hey, Ma et U (Man Like), i,i développe un écrin pop enchanteur et rêveur qui rappelle parfois le travail céleste des divins islandais de Sigur Ros.

Présenté comme un album de fin de cycle, i,i ouvre plutôt une porte sur un avenir pop plus musical et plus radieux. Déjà habitué aux chefs-d’œuvre, Justin Vernon ajoute une nouvelle pièce maitresse à sa si parfaite discographie.

 

 

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