THE SOFT CAVALRY – The Soft Cavalry (2019)
De qui parle-t-on ? :
Duo anglais composé de la chanteuse des mythiques Slowdive, Rachel Goswell, et de son époux à la ville, le musicien Steve Clarke.
De quoi parle-t-on ? :
Rachel Goswell est bien présente, mais rien ici ne peut être comparé à l’œuvre des britanniques de Slowdive. Le projet est surtout le bébé de Steve Clarke, grand adorateur de dreampop et de pop mélancolique.
Rythme :
- Je me suis endormi dans mon fauteuil
- Ne me perturbe pas quand je lis en même temps
- Mes pieds se mettent à bouger
- Je me lève et je fais la danse de l’épaule
- Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce
Un titre dansant, Bulletproof, mais un ensemble plutôt lent qui incite peu au mouvement.
Accessibilité :
- Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie
- Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie
- Mélodie agréable mais sans aspérité
- Les refrains entrent directement dans ma tête
- Que des hits taillés pour les stades
Ensemble qui se complait dans la musicalité et dans la fluidité.
Audience :
- Musique que madame me demande de réécouter
- Peut-être écouté en famille sans déranger madame
- Madame s’en va quand je l’écoute
- Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter
- Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus
Des titres comme Bulletproof et Never Be With You devraient connaitre une belle notoriété.
Qualité audiophile :
- J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album
- Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute
- S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)
Pop éthérée, parfois proche de la synthpop, qui résiste plutôt bien à l’étroitesse de la compression.
Conclusion :
- Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop
- Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire
- Je l’écoute facilement mais sans émotion
- J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter (8)
- Il tourne en boucle sur ma platine
Rachel Goswell casse les codes shoegaze et expérimentaux habituellement exploités par les mythiques Slowdive pour mieux explorer la clarté de la pop.
Tout cela est somme toute assez normal puisque le projet The Soft Cavalry est surtout porté par son compagnon à la ville, Steve Clarke. Cette première collaboration démarre dans la langueur pop de Dive. Bulletproof, ilot de synthpop dansante un peu perdu dans cet océan de dreampop mélancolique, s’affiche comme le parfait tube indépendant de l’été. L’inspiration harmonique du barbu magnifique vient parfois, comme sur The Velvet Frog ou sur le single Never Be Without You, des grandioses américains de R.E.M. Une telle référence magnifie évidemment l’éloge de la lenteur prôné par le duo de Devon sur la plupart de ces mélodies.
La participation de Rachel Goswell s’avère finalement assez anecdotique, tout juste prête-t-elle son image d’icône de la scène rock indépendante pour mettre en avant le talent de son époux. Une preuve d’amour gagnante qui confère à cet excellent premier album une exposition méritée et vraisemblablement inespérée.