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La Critique Selon Moi
20 janvier 2019

LOST UNDER HEAVEN – Love Hates What You Become (2019)

 Lost Under Heaven - Love Hates What You Become

 

 

 

 

 

  

 

 

De qui parle-t-on ? :

Duo britannique, actif depuis 2012, composé de l’ancien chanteur de Wu Lyf, Ellery James Roberts, et de sa compagne néerlandaise Ebony Hoorn.  

 

De quoi parle-t-on ? :

Le duo aseptise son rock et intensifie sa propension pour les ballades, mais le plus dommageable  dans l’histoire demeure l’atonie du chant d’Ellery James Roberts.

 

Rythme :

-          Je me suis endormi dans mon fauteuil

-          Ne me perturbe pas quand je lis en même temps

-          Mes pieds se mettent à bouger

-          Je me lève et je fais la danse de l’épaule

-          Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce

Cet album contient quelques titres d’electro-rock, mais surtout un grand nombre de ballades.

 

Accessibilité :

-          Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie

-          Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie

-          Mélodie agréable mais sans aspérité

-          Les refrains entrent directement dans ma tête

-          Que des hits taillés pour les stades

Ces nouvelles chansons très convenues s’orientent aujourd’hui vers les tendances mélodiques préférées du grand public.

 

Audience :

-          Musique que madame me demande de réécouter

-          Peut-être écouté en famille sans déranger madame

-          Madame s’en va quand je l’écoute

-          Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter

-          Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus

Maintenant qu’Ellery James Roberts a aseptisé son chant, plus rien n’empêche au duo d’accéder au graal du succès populaire.

 

Qualité audiophile :

-          J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album

-          Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute

-          S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)

Rock synthétique aseptisé et ballades dégoulinantes qui n’interdisent pas le recours à la compression.

 

Conclusion :

-          Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop

-          Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire

-          Je l’écoute facilement mais sans émotion (5)

-          J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter

-          Il tourne en boucle sur ma platine

 

L’intérêt principal du duo Lost Under Heaven (LUH pour les intimes), sans faire injure à la chanteuse néerlandaise Ebony Hoorn, réside surtout dans la gouaille incandescente d’Ellery James Roberts. Malheureusement, il semblerait que sur ce second opus, le couple britannique se soit ingénié à gommer ce qui faisait le sel de cette musique.

Ellery James Roberts s’est-il senti obligé de prendre des cours de chant ? A vrai dire, nous n’en savons rien, mais toujours est-il que l’on ne retrouve pas sur Love Hates What You Become les déraillements vocaux de l’époque Wu Lyf et du précédent album du duo, Spiritual Songs For Lovers To Sing. Comble de malchance, le combo se perd aussi musicalement, le rock bouillant et amoureux du premier opus se transforme en une sorte de synthrock pompeux mille fois entendu. Le tonitruant et policé Come ou les ballades The Breath Of Light et Post Millennial Tension peinent à convaincre et ressemblent surtout à des tentatives de séduction des hit-parades. Les deux amants réhaussent malgré tout leur niveau et retrouvent quelques vertus vocifératrices sur les très langoureux Most High et Savage Messiah, mais ceci est bien loin d’être suffisant...     

Le titre de cet album est donc peut-être prémonitoire, les amoureux du premier exercice, Spiritual Songs For Lovers To Sing, risquent de haïr Lost Under Heaven après avoir entendu la platitude de ces nouvelles compositions.

 

 

 

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