Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
La Critique Selon Moi
6 avril 2024

THE LIBERTINES – All Quiet On The Eastern Esplanade (2024)

 

Après neuf longues années d’absence, les Libertines se remettent enfin en ordre de marche avec le rock « So British » du magistral All Quiet On The Eastern Esplanade.

Quatre albums seulement en quasiment deux décennies d’existence, l’on ne peut pas dire que le combo londonien ait été jusqu’à aujourd’hui très prolifique. Mais dans cette discographie parcimonieuse rien n’était jusque-là à jeter, ce nouvel opus n’altère pas cette agréable impression et confirme même très vite le niveau stratosphérique des Britanniques. Le groupe cultive une fois encore cette intensité rock irrésistible sur les tonitruants Run Run Run et I Have A Friend. Avec l’âge vient la sagesse, le quatuor peaufine aussi son art de la pop sur les imparables Mustangs, Merry Old England et Shiver. Mais chassez le naturel, il revient au galop ! Le garage-rock incandescent du single Oh Shit et de Be Young embrase un peu plus encore l’atmosphère. La voix de crooneur magnifique du fantasque Pete Doherty n’est évidemment pas en reste et rayonne sur la langueur westernienne du sublime Night Of The Hunter, sur le jazzy Baron’s Claw, et sur la mélancolie folk de Man With The Melody et du final Songs They Never Play On The Radio.

Le grandiose All Quiet On The Eastern Esplanade est de facture somme toute assez classique, mais les Libertines n’ont pas d’équivalent pour porter aussi haut l’amalgame de la fougue rock et de la poésie.

(8,5)

 

 

De qui parle-t-on ? :

Quatuor anglais centré autour de ses deux leaders, Pete Doherty et Carl Barât, accompagnés des musiciens John Hassall et Gary Powell. Le groupe créé en 1997 s’était séparé en 2004. Il s’est reformé éphémèrement en 2010 pour quelques concerts puis définitivement depuis 2014.

 

 

De quoi parle-t-on ? :

Rock rugueux et mélodique très typique des habitudes du combo. La pop et la langueur folk s’immiscent aussi doucement dans ces nouvelles harmonies.  

 

 

 

Rythme :

  • Je me suis endormi
  • Ne me perturbe pas quand je lis en même temps
  • Mes pieds se mettent à bouger
  • Je me lève et je danse

La part rock de cet album, encore assez conséquente, invite grandement au mouvement.

 

 

 

Accessibilité :

  • Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie
  • Les refrains entrent directement dans ma tête
  • Que des hits taillés pour les stades

Pour la plupart, ces nouvelles mélodies enflammeront les prestations scéniques du combo londonien.

 

 

 

Audience :

  • J’ai du succès avec mes goûts musicaux
  • Peut-être écouté sans déranger personne
  • Tout le monde s’enfuit lorsque je l’écoute
  • Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter

Le groupe, par ses frasques et sa qualité musicale, est l’un des incontournables du rock britannique.

 

 

 

 

Commentaires
J
C’était prévisible : après plusieurs années d’exil à promener son chien et manger du Brie à Melun, c’en était trop pour Pete qui est remonté manger du camembert en Normandie, en face des côtes britanniques, puis il a traversé le channel, pour enregistrer cet album (dans le Kent paraît-il).<br /> Espérons juste que sa compagne le dissuadera de renouer avec sa vieille maîtresse, la cocaine.
Répondre
P
Ok, je suppose donc que tu as aimé l’album.
A propos de papasfritas69

papasfritas69







Sorties d'Albums
undefined

 

 

 

 

 

La Critique Sous-Marine

LCSM







Playlist 2024
Newsletter
38 abonnés
Derniers commentaires