THYLACINE – Roads-Vol. 1 (2019)
De qui parle-t-on ? :
Musicien français, actif depuis 2012, de son vrai nom William Rezé.
De quoi parle-t-on ? :
Musique électronique mid-tempo mâtinée de sonorités sud-américaines.
Rythme :
- Je me suis endormi dans mon fauteuil
- Ne me perturbe pas quand je lis en même temps
- Mes pieds se mettent à bouger
- Je me lève et je fais la danse de l’épaule
- Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce
Loin de se lancer dans une danse effrénée, l’on ne refuse pas l’incitation au mouvement provoquée par Roads-Vol. 1.
Accessibilité :
- Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie
- Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie
- Mélodie agréable mais sans aspérité
- Les refrains entrent directement dans ma tête
- Que des hits taillés pour les stades
L’on se laisse facilement emporter par les mélodies synthétiques de Thylacine.
Audience :
- Musique que madame me demande de réécouter
- Peut-être écouté en famille sans déranger madame
- Madame s’en va quand je l’écoute
- Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter
- Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus
Même si elle est assez loin du dancefloor, cette approche synthétique devrait plaire au grand public.
Qualité audiophile :
- J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album
- Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute
- S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)
Musique électronique assez « tranquille » qui pâtit peu des affres de la compression.
Conclusion :
- Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop
- Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire
- Je l’écoute facilement mais sans émotion
- J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter (7)
- Il tourne en boucle sur ma platine
Parti quelques temps sur les routes de la vaste Argentine, l’angevin William Rezé a fait le plein de bonnes idées harmoniques pour alimenter son projet artistique, Thylacine.
Démarrons Roads-Vol. 1 et fermons les yeux, la magie opère alors, dès les premières notes de l’aérien Murga, l’on survole du nord au sud les très hauts sommets de la Cordillère des Andes. Ce second opus est une invitation au voyage dans le monde de l’electronica et du tango. L’ambiance torride détonne avec le synthétisme plus conventionnel et la froideur du premier exercice, Transsiberian. L’écoute de Roads-Vol. 1 nous remémore évidemment quelques anciens essais très réussis, le premier album du combo Gotan Project ou encore le chef-d’œuvre du duo américain Thievery Corporation, The Mirror Conspiracy. Mais le français a sa propre approche et amalgame à merveille les boucles synthétiques et les sonorités latinos sur les sublimes Purmamarca, Volver et 4500m.
Le substantif Vol. 1 laisse supposer qu’il y aura une suite à cet excellent opus et nous sommes donc prêts à l’avenir à suivre Thylacine dans ses pérégrinations les plus lointaines.