THE SMASHING PUMPKINS – Shiny And Oh So Bright, Vol. 1 / No Past. No Future. No Sun (2018)
De qui parle-t-on ? :
Groupe américain, fondé en 1988, séparé une première fois en 2000 et reformé depuis 2006. La chose est évidemment le jouet de Billy Corgan, encore accompagné aujourd’hui de deux membres historiques, James Iha et Jimmy Chamberlin et du « petit nouveau » Jeff Schroeder.
De quoi parle-t-on ? :
Le groupe alterne toujours l’intensité du rock et la grande fluidité de la pop.
Rythme :
- Je me suis endormi dans mon fauteuil
- Ne me perturbe pas quand je lis en même temps
- Mes pieds se mettent à bouger
- Je me lève et je fais la danse de l’épaule
- Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce
Trois morceaux sont encore dédiés au rock pur et dur, le reste se situe dans le tempo intermédiaire de la pop synthétique mélancolique.
Accessibilité :
- Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie
- Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie
- Mélodie agréable mais sans aspérité
- Les refrains entrent directement dans ma tête
- Que des hits taillés pour les stades
Malgré sa propension pour l’intensité du rock, Billy Corgan n’a jamais sacrifié sa grande maitrise de la mélodie.
Audience :
- Musique que madame me demande de réécouter
- Peut-être écouté en famille sans déranger madame
- Madame s’en va quand je l’écoute
- Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter
- Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus
Une bonne moitié de ces nouveaux morceaux pourraient capter l’intérêt du grand public.
Qualité audiophile :
- J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album
- Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute
- S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)
Mélange de pop aérienne et de rock soutenu mais contenu, qui souffre peu des affres de la compression.
Conclusion :
- Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop
- Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire
- Je l’écoute facilement mais sans émotion
- J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter
- Il tourne en boucle sur ma platine
Première constatation amusante à la découverte de ce dixième opus studio des Smashing Pumpkins, la grande longueur de son titre semble inversement proportionnelle à la très courte durée de son contenu. Seulement huit morceaux et une trentaine de minutes… la ration parait bien maigre.
La pop langoureuse de Knights Of Malta adoucit très vite ce petit goût de trop peu. Il existe en ce monde des points de repère immuables qui permettent d’identifier instantanément un lieu ou une personne, le timbre de voix nasillard de Billy Corgan en est assurément un. Sur les arpèges enchanteurs de Silvery Sometimes (Ghosts) et de Travels, le natif de Chicago fait remonter à la surface les beaux moments explorés hier sur les immenses 1979 et Tonight, Tonight. L’intensité rock est aussi de retour sur les nerveux Solara, Marchin’On et Seek And You Shall Destroy. Trois brulots entrecoupés par les deux titres les plus sirupeux et les plus convenus de cet album, Alienation et With Sympathy.
Shiny And Oh So Bright, Vol. 1 / LP : No Past. No Future. No Sun. n’est pas le meilleur ni le plus mauvais album des Smashing Pumpkins, rôles déjà joués en d’autres temps respectivement par Mellon Collie And The Infinite Sadness et par le pénible Zeitgeist, il est simplement un signal de survie agréable à l’oreille d’un groupe que nous avons autrefois tant adoré…