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La Critique Selon Moi
23 septembre 2018

LIARS – Titles With The Word Fountain (2018)

 Liars - Titles With The Word Fountain

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

De qui parle-t-on ? :

Groupe américain, actif depuis 2000, dont le seul membre encore opérationnel est le guitariste et chanteur Angus Andrew.

 

De quoi parle-t-on ? :

Même si un album des Liars ne ressemble vraiment à aucun autre, l’on peut trouver une certaine forme de continuité entre la pop synthétique déjantée de ce nouvel album et celle du précédent exercice, TFCF.  

 

Rythme :

-          Je me suis endormi dans mon fauteuil

-          Ne me perturbe pas quand je lis en même temps

-          Mes pieds se mettent à bouger

-          Je me lève et je fais la danse de l’épaule

-          Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce

Un format synthétique sombre et métronomique qui incite peu à la mobilité.

 

Accessibilité :

-          Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie

-          Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie

-          Mélodie agréable mais sans aspérité

-          Les refrains entrent directement dans ma tête

-          Que des hits taillés pour les stades

A l’instar des précédents opus du combo, Titles With The Word Fountain est un objet étrange qui ne peut donner sa pleine mesure à la première écoute.

 

Audience :

-          Musique que madame me demande de réécouter

-          Peut-être écouté en famille sans déranger madame

-          Madame s’en va quand je l’écoute

-          Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter

-          Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus

Comment expliquer aux gens, sans passer pour un fou, que l’on peut adorer cette musique déjantée ?

  

Qualité audiophile :

-          J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album

-          Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute

-          S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)

Le style masochiste, au format synthétique limpide, ne demande qu’à souffrir des tourments de la compression.

 

Conclusion :

-          Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop

-          Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire

-          Je l’écoute facilement mais sans émotion

-          J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter

-          Il tourne en boucle sur ma platine

 

Avant même de jeter une oreille à ce Titles With The Word Fountain, l’on est obligé de constater qu’Angus Andrew semble confirmer son fétichisme pour les robes de mariées. La photo potache et un peu gênante de la pochette de TFCF trouve aujourd’hui son extension dans l’artworking nuptial de ce nouvel album.

L’on ne sait dire si ce penchant troublant est de nature à effrayer l’auditeur, mais ce n’est certainement pas l’univers synthétique parfois malsain du combo américain qui devrait le rassurer. Le style métronomique de ce nouvel opus, martelé à l’envi, se répand comme une coulée de lave sur les pentes du Vésuve. Après l’entrée en matière angoissante de 97 Tears, le répétitif Face In Ski Mask Bodies To The Wind nous plonge déjà dans l’ambiance déjantée de ce neuvième album studio. S’il fallait ressortir un single de cet enchevêtrement de sonorités loufoques, le presque « normal » Murdrum serait alors celui-ci. Si l’on est amateur de curiosité musicale, l’on se délectera alors de ses arpèges électroniques tarabiscotés qu’Angus Andrew distille notamment sur l’entêtant Double Elegy, l’angélique Past Future Split, le langoureux Perky Cut ou encore sur le sombre Sound Of Burning Rubbish.

Ceux que l’étrangeté et la bizarrerie fascinent devraient s’empresser d’emprunter le chemin musical ténébreux tracé par le nouvel opus des américains de Liars, à des années lumières des habituelles tendances harmoniques terrestres.  

 

 

Commentaires
A
Bel article, plein de justesse. Merci. Liars est définitivement l'un des groupes les plus importants de ces vingt dernières années. Et tant mieux si peu de monde s'en aperçoit. On continuera d'aller les écouter dans des petites salles à taille humaine et à (ré)écouter leurs disques. Et notamment ce dernier, difficile (encore une fois) au premier abord. Tout comme Nonpareils, projet d'Aaron Hemphill qui accompagnait autrefois Angus Andrew, et dont le premier album contient de magnifiques morceaux.
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