De qui parle-t-on ? :

Quatuor anglais, actif depuis 2004, composé de Luke Pritchard, Hugh Harris, Peter Denton et Alexis Nuñez.

De quoi parle-t-on ? :

Le syndrome de la synthpop et la recherche du tube absolu gagnent la musique des anglais de The Kooks...

Rythme :

-          Je me suis endormi dans mon fauteuil

-          Ne me perturbe pas quand je lis en même temps

-          Mes pieds se mettent à bouger

-          Je me lève et je fais la danse de l’épaule

-          Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce

Encore quelques moments très enlevés, comme Kids, Four Leaf Clover ou Pamela, mais un ensemble qui navigue finalement dans la sphère du mid-tempo.

Accessibilité :

-          Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie

-          Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie

-          Mélodie agréable mais sans aspérité

-          Les refrains entrent directement dans ma tête

-          Que des hits taillés pour les stades

Style musical parfait pour l’accroche instantanée et le fredonnement.

Audience :

-          Musique que madame me demande de réécouter

-          Peut-être écouté en famille sans déranger madame

-          Madame s’en va quand je l’écoute

-          Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter

-          Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus

Avec ce nouvel album, les Kooks devraient étendre exponentiellement leur popularité.

Qualité audiophile :

-          J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album

-          Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute

-          S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)

Le style se rapproche inexorablement des rives de la synthpop et supporte plus encore l’étroitesse de la compression.

Conclusion :

-          Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop

-          Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire

-          Je l’écoute facilement mais sans émotion

-          J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter

-          Il tourne en boucle sur ma platine

« Amis de la ritournelle enchantée et de la note guillerette, venez combler votre plaisir auditif en découvrant les nouvelles mélodies de la chorale de Brighton The Kooks.

Après avoir été honteusement tentés par les arpèges rock diaboliques du subversif Kids, propres à mettre à mal la conviction musicale de nos plus fervents dévots, revenons à plus de mesure avec les cantiques pop angéliques All The Time et Believe. Ce déjà cinquième ouvrage de poésie harmonique des petits chérubins trouvères du comté de Sussex se consomme littéralement comme du pain bénit. Nous n’hésiterons pas, par exemple, à taper des mains et à rire aux éclats sur les très festifs Honey Bee et Pamela. Fort heureusement, nous pourrons aussi nous recueillir dans la langueur spirituelle des paradisiaques Picture Frame et Weight Of The World. La répétition sans fin de ces petits moments de bonheur pourra, pour les plus réfractaires à notre doctrine, déclencher une pointe de lassitude, mais n’oublions pas dans ces périodes de doute que les fidèles Kooks œuvrent pour le bien public et tentent de ramener au bercail les brebis égarées.

N’hésitez donc pas mes chers amis à distiller autour de vous la bonne parole musicale de ce Let’s Go Sunshine, faite pour rassembler et ensoleiller les cœurs des ouailles du monde entier. »