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La Critique Selon Moi
28 avril 2018

HINDS – I Don’t Run (2018)

Hinds - I Don't Run

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

De qui parle-t-on ? :

Quatuor féminin espagnol, actif depuis 2011, composé d’Ana Garcia Perrote, Carlotta Cosials, Ade Martin et Amber Grimbergen.

 

De quoi parle-t-on ? :

Le style demeure dans les eaux du garage-rock harmonique et festif pratiqué, entre autres, par les américains de The Strokes et de Vampire Weekend.

 

Rythme :

-          Je me suis endormi dans mon fauteuil

-          Ne me perturbe pas quand je lis en même temps

-          Mes pieds se mettent à bouger

-          Je me lève et je fais la danse de l’épaule

-          Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce

Des refrains et une ligne rythmique faits pour instantanément se mettre à battre la mesure et à sauvagement dodeliner du buste.

 

Accessibilité :

-          Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie

-          Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie

-          Mélodie agréable mais sans aspérité

-          Les refrains entrent directement dans ma tête

-          Que des hits taillés pour les stades

Les ritournelles des Hinds sont tout bonnement imparables.

 

Audience :

-          Musique que madame me demande de réécouter

-          Peut-être écouté en famille sans déranger madame

-          Madame s’en va quand je l’écoute

-          Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter

-          Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus

Le style n’est pas forcément très grand public, mais la fluidité harmonique est tellement accrocheuse qu’il faut peut-être s’attendre à un certain engouement populaire.

 

Qualité audiophile :

-          J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album

-          Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute

-          S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)

Le groupe abandonne la production lo-fi de son premier opus et peaufine encore son sens de la mélodie, tous les signaux sont donc au vert pour assurer une bonne compression.

 

Conclusion :

-          Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop

-          Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire

-          Je l’écoute facilement mais sans émotion

-          J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter

-          Il tourne en boucle sur ma platine

 

A l’instar de la photographie qui illustrait la pochette du premier album, l’artwork de I Don’t Run reprend les codes de l’autoportrait un peu "cucul" des quatre filles de Hinds, et donne une vague idée de l’évolution musicale à attendre à l’écoute de cette nouvelle galette : aucune !

Cela ne veut toutefois pas dire que les belles madrilènes ne réussissent pas leur retour. L’on se complait toujours dans la fraicheur de ce garage-rock mélodique un brin naïf, aux fortes accointances new-yorkaises, qui ferait presque passer les jeunes espagnoles pour les petites cousines américaines des membres de Vampire Weekend ou des Strokes. Loin du traditionalisme de la culture musicale ibère, les Hinds retranscrivent sans difficulté ce style de noisy-rock, ajoutant au passage leur touche personnelle, les chants assez similaires de Carlotta Cosials et d’Ana Garcia Perrote, alternés ou amalgamés sur les divins The Club, Soberland, New For You et Finally Floating.

La mondialisation a parfois du bon, elle étend aujourd’hui le savoir-faire rock ancré jusqu’ici dans les bastions anglosaxons à la péninsule ibérique. Deux ans seulement après l’excellent Leave Me Alone, les Hinds valident, avec ce second opus, leur ticket de valeur sûre de la scène rock internationale.   

 

 

 

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