THEY MIGHT BE GIANTS – I Like Fun (2018)
De qui parle-t-on ? :
Groupe américain, actif depuis 1982, emmené par ses deux fondateurs John Linnell et John Flansburgh, accompagnés par Dan Miller, Marty Beller et Danny Weinkauf.
De quoi parle-t-on ? :
Les américains n’ont pas trop changé l’approche de leurs débuts, une power-pop festive inspirée des Beach Boys et du post-punk eighties.
Rythme :
- Je me suis endormi dans mon fauteuil
- Ne me perturbe pas quand je lis en même temps
- Mes pieds se mettent à bouger
- Je me lève et je fais la danse de l’épaule
- Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce
Des ritournelles à la fluidité et à l’entrain exceptionnels sur lesquelles l’on se laisse facilement aller au mouvement.
Accessibilité :
- Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie
- Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie
- Mélodie agréable mais sans aspérité
- Les refrains entrent directement dans ma tête
- Que des hits taillés pour les stades
They Might Be Giants possèdent indéniablement cet art du refrain qui provoque le fredonnement.
Audience :
- Musique que madame me demande de réécouter
- Peut-être écouté en famille sans déranger madame
- Madame s’en va quand je l’écoute
- Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter
- Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus
I Like Fun devrait systématiquement être prescrit dans le cas de dépression sévère.
Qualité audiophile :
- J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album
- Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute
- S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)
Enjouées et légères, ces mélodies s’accommodent assez bien de la compression.
Conclusion :
- Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop
- Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire
- Je l’écoute facilement mais sans émotion
- J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter
- Il tourne en boucle sur ma platine
Le nouvel album des américains de They Might Be Giants, rappelons-le, le vingtième d'une très très longue carrière, s'intitule I Like Fun, et c'est réellement la notion de plaisir que l'on ressent à l'écoute de cet enthousiasmant condensé de pop eighties.
Sur la quarantaine d'années d'existence du combo new-yorkais, il faut bien admettre que tout n’a pas toujours été très rose et très inspiré, ce qui explique peut-être pourquoi les américains sont quasiment inconnus dans nos contrées, mais aujourd'hui ce nouvel opus a le mérite de remettre en lumière le travail parfois brillant de John Linnell et John Flansburgh. I Like Fun transpire la joie de vivre et la bonne humeur, les trois pépites d’ouverture, Let’s Get This Over With, I Left My Body et All Time What, nous transportent d'emblée dans cette ambiance solaire. Les deux cinquantenaires, pour ne pas dire presque soixantenaires, écrivent en quinze titres une démonstration réussie de pop festive influencée par le surf-rock naïf des Beach Boys, le post-punk du début des années 80… et leur habitude de composer des comptines pour enfants.
I Like Fun est donc à prendre tel qu'il est, un plaisir de l'instant qui n'imprimera pas nos mémoires sur le long terme, mais qui déclenchera un large sourire à chaque fois que nous l'écouterons...