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La Critique Selon Moi
1 octobre 2017

THE PAINS OF BEING PURE AT HEART – The Echo Of Pleasure (2017)

The pains of being pure at heart - The Echo Of Pleasure

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

De qui parle-t-on ? :

Groupe américain, actif depuis 2007, centré aujourd’hui autour de son leader Kip Berman, il est principalement assisté de la chanteuse et musicienne Jen Goma.

 

De quoi parle-t-on ? :

Kip Berman délaisse quelque peu la synthpop de son pénultième opus et revient partiellement au revival shoegaze de ses deux premiers albums.

 

Rythme :

-          Je me suis endormi dans mon fauteuil

-          Ne me perturbe pas quand je lis en même temps

-          Mes pieds se mettent à bouger

-          Je me lève et je fais la danse de l’épaule

-          Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce

The Pains Of Being Pure At Heart n’a pas perdu cette habitude de jouer ses morceaux à très vive allure.

 

Accessibilité :

-          Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie

-          Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie

-          Mélodie agréable mais sans aspérité

-          Les refrains entrent directement dans ma tête

-          Que des hits taillés pour les stades

L’approche musicale du groupe varie peu, elle favorise toujours la fluidité mélodique.  

 

Audience :

-          Musique que madame me demande de réécouter

-          Peut-être écouté en famille sans déranger madame

-          Madame s’en va quand je l’écoute

-          Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter

-          Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus

Style toujours très convenu qui attire la curiosité mais qui provoque peu d’engouement.   

 

Qualité audiophile :

-          J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album

-          Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute

-          S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)

Le retour du noisy-rock n’empêche pas cette musique d’avoir une belle contenance en format compressé.

 

Conclusion :

-          Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop

-          Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire

-          Je l’écoute facilement mais sans émotion

-          J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter

-          Il tourne en boucle sur ma platine

 

Kip Berman abandonne partiellement la guimauve pop de l’horrible Days Of Abandon et revient en filigrane aux sonorités shoegaze de ses deux premiers albums.

Qu’il était difficile de voir les Pains Of Being Pure At Heart sombrer ainsi dans la synthpop eighties alors que le groupe portait à ses débuts les espoirs les plus fous. Il semblerait que Kip Berman ait entendu le message de détresse de ses fans et qu’il corrige aujourd’hui partiellement sa trajectoire musicale. Le petit grésillement noisy de My Only, si faible soit-il, excite l’oreille et renvoie enfin l’auditeur vers le revival shoegaze prôné par le combo new-yorkais à ses débuts. Le single Anymore intensifie encore ce retour aux affaires bruitistes. Les américains n’ont bien sûr pas totalement abandonné leurs velléités d’expansion populaire. La coupable electropop de Days Of Abandon se retrouve donc encore dans le single When I Dance With You, l’éponyme The Echo Of Pleasure ou le pénible So True, mais elle est ici contrebalancée par les excellents The Garret et The Cure For Death ou par la magnifique ballade finale, Stay.   

Si The Echo Of Pleasure se veut rassurant quant au talent et à la capacité de rebond de Kip Berman, il pose tout de même certaines questions concernant la réelle orientation musicale que veut atteindre notre bonhomme dans les années à venir…

 

 

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