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La Critique Selon Moi
17 juin 2017

SUFJAN STEVENS, BRYCE DESSNER, NICO MUHLY, JAMES McALISTER – Planetarium (2017)

Sufjan Stevens, Bryce Dessner, Nico Muhly, James McAlister - Planetarium

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

De qui parle-t-on ? :

Supergroupe américain composé du chanteur et musicien folk Sufjan Stevens, du guitariste du combo de Cincinnati The National, Bryce Dessner, du compositeur de musique contemporaine Nico Muhly et du batteur James McAlister.

 

De quoi parle-t-on ? :

Cette association accouche d’une sorte d’ovni musical qui alterne le folk avec les ambiances variées de l’electro, à savoir l’ambient, l’electropop et la techno minimaliste.  

 

Rythme :

-          Je me suis endormi dans mon fauteuil

-          Ne me perturbe pas quand je lis en même temps

-          Mes pieds se mettent à bouger

-          Je me lève et je fais la danse de l’épaule

-          Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce

Le vaisseau navigue la plupart du temps dans une ambiance atmosphérique, parfois relevée par l’accélération des BPM inhérents au style electro.

 

Accessibilité :

-          Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie

-          Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie

-          Mélodie agréable mais sans aspérité

-          Les refrains entrent directement dans ma tête

-          Que des hits taillés pour les stades

Seules Jupiter et Saturn font office de chansons « normales », le reste est un voyage imaginaire et synthétique entre ambient et folk-music.

 

Audience :

-          Musique que madame me demande de réécouter

-          Peut-être écouté en famille sans déranger madame

-          Madame s’en va quand je l’écoute

-          Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter

-          Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus

Objet indispensable et unique… mais beaucoup trop atypique pour plaire au plus grand nombre.

 

Qualité audiophile :

-          J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album

-          Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute

-          S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)

Des changements d’ambiances incessants, une approche musicale plutôt complexe, rien ici n’est pensé pour la compression.

 

Conclusion :

-          Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop

-          Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire

-          Je l’écoute facilement mais sans émotion

-          J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter

-          Il tourne en boucle sur ma platine

 

Le prince de la folk mélancolique, Sufjan Stevens, et le guitariste des immenses The National, Bryce Dessner, embarquent dans le même vaisseau, en compagnie de Nico Muhly et de James McAlister, pour un périple envoutant et baroque autour de notre système solaire.

Ce voyage intersidéral nous entraine d’abord dans le folk langoureux de la glaciale Neptune. Pour la deuxième étape, le groupe transporte l’auditeur vers la majesté electropop de la grandissime Jupiter. Après avoir brièvement croisé la route de la comète de Halley, les quatre explorateurs font escale le temps d’une ballade électrique sur la torride Venus. Sur Uranus, les américains rendent un vibrant hommage aux expérimentations synthétiques de l’irlandais Richard David James, plus connu sous le patronyme stellaire d’Aphex Twin. L’arrivée sur Mars est des plus difficiles, la planète refuse de révéler son mystère et éjecte le quatuor dans un trou noir ambient déprimant et assommant dont il ne ressortira qu’après avoir contourné le soleil (Sun). Aux abords de la Lune (Moon), les américains rencontrent l’electro minimaliste des combos germaniques de Console et de The Notwist. Sur la lointaine et chétive Pluton (Pluto), à l’instar de l’excursion sur Mercure (Mercury) en toute fin de ce Planetarium, le quatuor effleure le divin dans une symphonie folk-pop à la puissante force antigravitationnelle, magnifiée par le chant céleste de Sufjan Stevens. Le vaisseau reprend alors sa route jusqu’aux anneaux de Saturne, en visitant au passage la ceinture de Kuiper (Kuiper Belt), dans un tempo techno filant à la vitesse de la lumière. Terre natale oblige, le retour sur notre belle planète bleue (Earth) bénéficie d’un traitement spécial, une longue approche ambient pour une entrée sans avarie dans l’atmosphère, avant un plongeon dans l’euphorie synthpop pour fêter dignement la fin de ce merveilleux voyage.

Enfermer ces quatre fortes têtes dans un astronef pour une expédition aussi longue semblait être un pari assez risqué. L’enthousiasme et le talent de ces partenaires d’un album réussissent pourtant à téléporter l’auditeur dans ce space opera onirique et aérien.

 

 

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