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La Critique Selon Moi
11 février 2017

H-BURNS – Kid We Own The Summer (2017)

H-Burns - Kid we own the summer

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

De qui parle-t-on ? :

Projet solo du chanteur et musicien Français Renaud Brustlein, actif depuis 1999.

 

De quoi parle-t-on ? :

H-Burns persiste dans cette mouvance pop-rock éthérée et mélancolique gravitant dans l’univers des immenses Elliott Smith et The National.

 

Rythme :

-          Je me suis endormi dans mon fauteuil

-          Ne me perturbe pas quand je lis en même temps

-          Mes pieds se mettent à bouger

-          Je me lève et je fais la danse de l’épaule

-          Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce

Les tonitruants This Kind Of Fire, Naked, Minor Days et I Sail In Troubled Waters, ont une certaine tendance à nous entrainer vers le dancefloor.

 

Accessibilité :

-          Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie

-          Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie

-          Mélodie agréable mais sans aspérité

-          Les refrains entrent directement dans ma tête

-          Que des hits taillés pour les stades

La petite pointe de mélancolie présente dans ces nouvelles chansons n’enlève rien à la puissance mélodique de ce nouvel opus.

 

Audience :

-          Musique que madame me demande de réécouter

-          Peut-être écouté en famille sans déranger madame

-          Madame s’en va quand je l’écoute

-          Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter

-          Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus

A l’instar de Night Moves, Kid We Own The Summer est une collection de singles imparables taillés pour les radios et l’estime populaire.

 

Qualité audiophile :

-          J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album

-          Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute

-          S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)

Dosage parfait d’harmonies synthétiques et de légèreté conçu pour le format compressé.  

 

Conclusion :

-          Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop

-          Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire

-          Je l’écoute facilement mais sans émotion

-          J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter

-          Il tourne en boucle sur ma platine

 

Déjà le sixième album pour ce français vivant en Californie et quasiment inconnu du grand public hexagonal. Pourtant la maitrise et la fluidité musicale affichées sur son pénultième exercice, Night Moves (album de la découverte pour beaucoup), avaient impressionné les observateurs et enchanté les quelques suiveurs du drômois.

Kid We Own The Summer, constitué de la même essence pop, rend une nouvelle fois hommage aux héros sublimes et tristes du rock américain. We Could Be Strangers ouvre cet opus dans le style folk-rock cher au regretté Elliott Smith. Mais dès le titre I Wasn’t Trying To Be Your Man, le travail de H-Burns s’éloigne de celui de l’auteur de Miss Misery pour se rapprocher d’une autre icône du rock indépendant américain, le combo de Cincinnati The National. Il y a d’ailleurs du Matt Berninger dans le chant monocorde et lumineux de Renaud Brustlein. Cette impression se renforce encore avec l’enjoué et mélancolique This Kind Of Fire. La ballade éponyme, Kid We Own The Summer, ralentit un peu le tempo avant que la machine s’emballe à nouveau sur l’ébouriffant Naked. Sans révolutionner un genre qu’il maitrise à la perfection, H-Burns rend une copie sans fautes et réalise encore un très bel album de synthpop atmosphérique.  

Nul n’est prophète en son pays, mais espérons tout de même que cet excellent Kid We Own The Summer soit enfin l’album de la consécration nationale pour le natif de Romans-sur-Isère.

 

 

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