OSCAR – Beautiful words (2015)
De qui parle-t-on ? :
Musicien et chanteur anglais, de son vrai nom Oscar Sheller.
De quoi parle-t-on ? :
Pop britannique guillerette et un peu naïve avec une pincée de rock, une autre de pop eighties et une légère couche d’Electro.
Rythme :
- Je me suis endormi dans mon fauteuil
- Ne me perturbe pas quand je lis en même temps
- Mes pieds se mettent à bouger
- Je me lève et je fais la danse de l’épaule
- Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce
Même si le tempo n’est jamais très élevé, la musicalité accrocheuse de ces morceaux impose un mouvement inconséquent.
Accessibilité :
- Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie
- Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie
- Mélodie agréable mais sans aspérité
- Les refrains entrent directement dans ma tête
- Que des hits taillés pour les stades
Comment résister au doux ronron de mélodies comme Beautiful words, Forget me not ou Daffodil days.
Audience :
- Musique que madame me demande de réécouter
- Peut-être écouté en famille sans déranger madame
- Madame s’en va quand je l’écoute
- Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter
- Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus
Il y a peu de chances que l’on entende beaucoup parler d’Oscar même si le titre Beautiful words est le genre de mélodie qui peu faire une percée auprès du grand public.
Qualité audiophile :
- J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album
- Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute
- S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)
Ensemble joyeux et léger qui n’indispose pas lors d’une écoute en format compressé.
Conclusion :
- Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop
- Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire
- Je l’écoute facilement mais sans émotion
- J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter
- Il tourne en boucle sur ma platine
Entendons nous bien, Beautiful Words n’est pas tout à fait un album, c’est un EP ou un mini-album selon la sémantique de chacun. Sept chansons, seulement vingt-et-une minutes de musique… mais ces vingt-et-une minutes ne sont que du bonheur.
La beatbox des bristoliens de Day one, la voix de crooner de l’esthète suédois Jay-Jay Johanson et la pop faussement naïve des immenses Housemartins sont les ingrédients utilisés par Oscar pour concocter sa pop enchanteresse. L’écoute de cet opus provoque un peu les mêmes effets que les arpèges sautillants du premier album des new-yorkais de Vampire Weekend ou plus récemment de celui des californiens de Cayucas : une furieuse envie de se dandiner, un large sourire qui se dessine sur nos visages dès les premières notes du titre éponyme Beautiful words et une banane assurée pour le restant de la journée. Derrière cette merveille se cache un jeune britannique de vingt-deux ans, évidemment prénommé Oscar.
Oscar Sheller n’a certes pas inventé la poudre mais il fait partie de ces artistes que l’on adore écouter en boucle pendant nos périodes de spleen et que l’on désire absolument faire découvrir à notre entourage.