CLOSE TALKER – Flux (2015)
De qui parle-t-on ? :
Groupe canadien, actif depuis 2012, composé de Will Quiring, Matthew Kopperud , Chris Morien et Jerms Olson.
De quoi parle-t-on ? :
Rock puissant et mélodieux calibré pour les radios. On compare souvent le groupe aux américains de Local natives ou, à une moindre échelle, de Fleet foxes.
Rythme :
- Je me suis endormi dans mon fauteuil
- Ne me perturbe pas quand je lis en même temps
- Mes pieds se mettent à bouger
- Je me lève et je fais la danse de l’épaule
- Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce
Quelques moments de rock assez intenses mais un rythme d’ensemble qui demeure plutôt intermédiaire.
Accessibilité :
- Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie
- Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie
- Mélodie agréable mais sans aspérité
- Les refrains entrent directement dans ma tête
- Que des hits taillés pour les stades
Avec ses mélodies rock extrêmement accrocheuses, Close talker va certainement renverser les foules.
Audience :
- Musique que madame me demande de réécouter
- Peut-être écouté en famille sans déranger madame
- Madame s’en va quand je l’écoute
- Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter
- Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus
A l’instar de Coldplay ou de Muse, les canadiens, s’ils continuent dans cette voie pavé d’or, ne devraient pas tarder à se faire un nom sur la planète rock.
Qualité audiophile :
- J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album
- Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute
- S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)
Beaucoup d’arrangements et de variations d’ambiances qui souffriraient un peu d’une audition en format compressé.
Conclusion :
- Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop
- Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire
- Je l’écoute facilement mais sans émotion
- J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter
- Il tourne en boucle sur ma platine
Après un premier mini album, Timbers, de bonne facture mais un peu étriqué musicalement, Close talker revisite son rock en ultra haute définition et ouvre en grand son champ des possibles.
Il est de bon ton de comparer les canadiens aux américains de Local natives notamment pour la ressemblance avec leur magnifique album Gorilla manor. Mais sans faire injures au succès d’estime des californiens, le rock de Close talker marche plutôt sur les traces, dans l’esprit et dans leurs grands jours, des très « grand public » britanniques de Starsailor ou de Travis. Flux contient dix titres, dix singles potentiels, dix standards du rock capables d’incendier n’importe quel stade. Les énormes Heads, Burnstick, For the sun ou encore Great unknown ne devraient pas tarder à se tailler la part du lion dans les listes de diffusion des radios spécialisées.
Flux, le bien nommé, distille avec brio la fluidité harmonique de ses arpèges. Les originaires de Saskatoon, tout en s’accrochant à l’étiquette Indie, réalisent un petit chef-d’œuvre de mélodies brillantes et attachantes.