SKIP THE USE – Little armageddon (2014)
De qui parle-t-on ? :
Groupe de rock Français, actif depuis 2008, composé de 5 personnes : Mat Bastard, Yan Stefani, Manamax Catteloin, Jay Gimenez et Lio raepsaet.
De quoi parle-t-on ? :
Mélange de rock assez dur, de pop grand public et de sonorités Reggae.
Rythme :
- Je me suis endormi dans mon fauteuil
- Ne me perturbe pas quand je lis en même temps
- Mes pieds se mettent à bouger
- Je me lève et je fais la danse de l’épaule
- Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce
Beaucoup de chansons très dynamiques, on peut alternativement danser le Pogo, s’adonner au Air-guitar et se déhancher sur le dancefloor.
Accessibilité :
- Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie
- Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie
- Mélodie agréable mais sans aspérité
- Les refrains entrent directement dans ma tête
- Que des hits taillés pour les stades
Chansons millimétrées, formatées et calibrées pour le passage en radio.
Audience :
- Musique que madame me demande de réécouter
- Peut-être écouté en famille sans déranger madame
- Madame s’en va quand je l’écoute
- Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter
- Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus
Skip the use n’aura aucun souci pour atteindre le graal de la reconnaissance populaire ...
Qualité audiophile :
- J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album
- Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute
- S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)
Musique multi-genres, mais chacun des styles est exploré dans sa plus simple expression. Pas de problème pour le format MP3.
Conclusion :
- Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop
- Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire
- Je l’écoute facilement mais sans émotion
- J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter
- Il tourne en boucle sur ma platine
Un début rock tonitruant mais mille fois entendu, quelques chansons pop limites « soupe populaire », une tentative de crossover rock / reggae un peu fade et, last but not least, un accent Anglais des plus déplorables et des plus agaçants. Après avoir agité le monde du rock Français avec un Can be late plutôt réussi, Skip the use revient avec ce nouvel opus façon foutoir général et va certainement atteindre son but ultime : ratisser le public le plus large possible et être un des favoris des prochaines Victoires de la musique dans la catégorie rock. Malheureusement dans le même temps, il est fort à parier que le groupe va perdre au passage une partie de son âme et se laisser griser par les sirènes du star-system, celles qui annihilent définitivement toute qualité musicale...