FLORENT MARCHET – Bambi galaxy (2014)
De qui parle-t-on ? :
Chanteur et musicien Français, actif depuis 1996.
De quoi parle-t-on ? :
Mélange de chanson Française « habitée » et de Synth pop, en forme de concept-album.
Rythme :
- Je me suis endormi dans mon fauteuil
- Ne me perturbe pas quand je lis en même temps
- Mes pieds se mettent à bouger
- Je me lève et je fais la danse de l’épaule
- Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce
Musique assez dynamique, des titres comme Reste avec moi, Que font les anges ou Heliopolis peuvent d'ailleurs nous entrainer sur le dancefloor.
Accessibilité :
- Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie
- Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie
- Mélodie agréable mais sans aspérité
- Les refrains entrent directement dans ma tête
- Que des hits taillés pour les stades
Comme au temps de Tous pareils, Rio baril ou Benjamin, Florent Marchet confirme son aisance dans l’écriture de mélodies rapidement identifiables.
Audience :
- Musique que madame me demande de réécouter
- Peut-être écouté en famille sans déranger madame
- Madame s’en va quand je l’écoute
- Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter
- Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus
Ces pépites pop sont, pour l’instant, injustement ignorées. Ce nouvel opus, aux propos un peu illuminés, ne devrait pas inverser la tendance.
Qualité audiophile :
- J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album
- Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute
- S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)
Musique simpliste mais une voix à la Souchon, alors ne boudons pas notre plaisir et offrons nous les grands espaces.
Conclusion :
- Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop
- Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire
- Je l’écoute facilement mais sans émotion
- J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter
- Il tourne en boucle sur ma platine
Après avoir durablement marqué la chanson Française avec les opus Rio baril et Courchevel, Florent Marchet s’attaque au concept-album, au Space-opera Electropop. Si la musique reste légère et enjouée, le propos lui s’assombrit. Le songwriting regarde vers l’avenir, décrivant un futur noir où seul le désespoir est de mise. A ce titre, le morceau Apollo 21, qui dépeint, sur le mode « Spoken word », une civilisation qui se délite, une planète en perdition, fait à lui seul froid dans le dos… Florent Marchet se prend un peu plus au sérieux avec ce discours écolo-futuriste, mais cet ensemble reste très cohérent et s’accommode très bien de ce mélange de pop gracile et de noirceur apocalyptique.