BARBAROSSA – Bloodlines (2013)
De qui parle-t-on ? :
Projet solo du musicien Anglais James Mathé.
De quoi parle-t-on ? :
Nu-folk selon l'appellation consacrée, mélange de mélodies éthérées et d'Electro, simple alibi pour faire ressortir la voix de ténor de James Mathé.
Rythme :
- Je me suis endormi dans mon fauteuil
- Ne me perturbe pas quand je lis en même temps
- Mes pieds se mettent à bouger
- Je me lève et je fais la danse de l’épaule
- Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce
Alternance de ballades et de chansons mid-tempo, comme Turbine, Pagliaccio ou The load, dont la beatbox répétitive incite à battre la mesure.
Accessibilité :
- Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie
- Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie
- Mélodie agréable mais sans aspérité
- Les refrains entrent directement dans ma tête
- Que des hits taillés pour les stades
Dès l'entame de la première ballade, Bloodline, on comprend très vite que cet album est construit pour toucher l'auditeur instantanément.
Audience :
- Musique que madame me demande de réécouter
- Peut-être écouté en famille sans déranger madame
- Madame s’en va quand je l’écoute
- Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter
- Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus
Totalement inconnu en France, mais cette musique plutôt accrocheuse peut aisément attirer l'oreille des non initiés.
Qualité audiophile :
- J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album
- Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute
- S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)
Pas de problèmes pour le MP3 sauf si l'on veut profiter pleinement de la voix puissante de James Mathé.
Conclusion :
- Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop
- Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire
- Je l’écoute facilement mais sans émotion
- J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter
- Il tourne en boucle sur ma platine
Déjà le troisième album pour cet artiste, malheureusement, méconnu. Pourtant, cette musique, naviguant sans difficultés de la ballade intimiste à l'Electropop musclée, mériterait qu'on s'y attarde un peu plus. Le chant, parfois viril ou parfois fragile, de James Mathé s'adapte à l'intensité et au rythme de ces mélodies agissant comme un instrument à part entière. Avec des opus de cette trempe, il est certain que l'on entendra rapidement parler du petit génie Barbarossa.
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