BAT FOR LASHES – The Dream Of Delphi (2024)
Après l’electropop de l’excellent Lost Girls, la britannique Bat For Lashes revient au minimalisme de la folk-music sur un sixième opus studio dédié à sa fille, le mélancolique The Dream Of Delphi.
Natasha Khan développe à nouveau un concept-album un brin introspectif autour de la maternité et de la naissance de sa fille, la fameuse Delphi. Si l’on excepte la synthpop tubesque du single Home, ce nouvel essai met surtout en avant les aptitudes symphoniques de la londonienne. La pop onirique occupe d’emblée l’espace sonore avec l’éponyme The Dream Of Delphi et plus loin Letter To My Daughter. La voix angélique de l’anglo-pakistanaise disparait parfois presque totalement le temps des sonates pour piano de Christmas Day et d’At Your Feet, de la langueur cuivrée de Breaking Up ou encore de la dreampop finale de Waking Up. Cet exercice en forme de quasi-concerto décontenance de prime abord, mais s’avère, après quelques écoutes, finalement assez émouvant.
La pop féérique et atypique de The Dream Of Delphi illumine la mise en musique des tranches de vie de la divine Bat For Lashes.
(7,5)
De qui parle-t-on ? :
Projet solo de la musicienne et chanteuse anglaise Natasha Khan, active depuis 2006.
De quoi parle-t-on ? :
Mélange de folk-music symphonique et de synthpop angélique.
Rythme :
- Je me suis endormi
- Ne me perturbe pas quand je lis en même temps
- Mes pieds se mettent à bouger
- Je me lève et je danse
La lenteur, malgré quelques boucles synthétiques, est le leitmotiv de ce nouvel opus.
Accessibilité :
- Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie
- Les refrains entrent directement dans ma tête
- Que des hits taillés pour les stades
Cette musique céleste semble descendre tout droit du paradis.
Audience :
- J’ai du succès avec mes goûts musicaux
- Peut-être écouté sans déranger personne
- Tout le monde s’enfuit lorsque je l’écoute
- Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter
Difficile de résister au chant de sirène de la Britannique.