JON MCKIEL – Hex (2024)
Avec la pop métronomique de son quatrième opus studio, Hex, le canadien Jon McKiel met en lumière sa science divine des arrangements.
Associé à la production par son compatriote Jay Crocker (alias Joyfultalk), le natif de la province du Nouveau-Brunswick rayonne dans l’art de l’auto-sampling. Remettre au goût du jour de la matière musicale déjà enregistrée n’est certes pas révolutionnaire. Mais l’impression laissée par le groove jazzy de l’éponyme Hex ou par les arpèges latinos de String est tout bonnement bluffante. Le tempo de ces mélodies est parfois d’une constance désarmante, le ton nonchalant de la voix du nord-Américain peut paraitre lassant et l’ambiance mélodique ne semble jamais varier, mais il est difficile de résister au bonheur harmonique provoqué par les boucles langoureuses de Still life, les notes tropicales d’Under Burden, la pop sixties d’Everlee, ou encore par la folk-music de Concrete Sea.
Jon McKiel, jusque-là très discret, transcende son songwriting et réalise certainement avec l’excellent Hex sa meilleure production à ce jour.
(8)
De qui parle-t-on ? :
Musicien et chanteur canadien, actif depuis 2011.
De quoi parle-t-on ? :
Pop monocorde et un brin bricolée mâtinée tantôt de folk-music, tantôt de sonorités tropicales.
Rythme :
- Je me suis endormi
- Ne me perturbe pas quand je lis en même temps
- Mes pieds se mettent à bouger
- Je me lève et je danse
Une science certaine de la percussion qui élève un brin le tempo de cet opus.
Accessibilité :
- Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie
- Les refrains entrent directement dans ma tête
- Que des hits taillés pour les stades
Mélodies pop sans fioritures qui favorisent avant tout la fluidité harmonique.
Audience :
- J’ai du succès avec mes goûts musicaux
- Peut-être écouté sans déranger personne
- Tout le monde s’enfuit lorsque je l’écoute
- Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter
Style musicale très agréable à l’écoute, apte à fédérer de nombreux suiveurs.