GEORGIA – Euphoric (2023)
Avec l’electropop mainstream d’Euphoric, la londonienne Georgia succombe définitivement aux sirènes du show-business.
L’intérêt des deux premiers opus de la Britannique résidait dans cet équilibre fragile entre indie-pop lumineuse et synthpop grand public. Ce troisième exercice bascule malheureusement totalement du côté de cette dernière. Des boucles dansantes de Some Things You’ll Never Know et du single All night, jusqu’à la langueur d’It’s Euphoric et de Give It Up For Love, tout ici est conçu pour générer un immense succès populaire. Sur la seconde partie de l’album, la descente dans les limbes clinquantes du dancefloor se poursuit. Finalement, seul le petit rayon de soleil de la ballade de clôture So What vient percer la grisaille synthétique de cet ensemble.
Avec le très tendance Euphoric, Georgia perd le petit sel harmonique de ses débuts et se noie dans la banalité de la pléthore d’artistes qui pratiquent déjà le même style musical.
(5)
De qui parle-t-on ? :
Musicienne et chanteuse Anglaise, active depuis 2015, de son vrai nom Georgia Barnes.
De quoi parle-t-on ? :
Electropop catchy et dansante taillée pour attirer le grand public.
Rythme :
- Je me suis endormi
- Ne me perturbe pas quand je lis en même temps
- Mes pieds se mettent à bouger
- Je me lève et je danse
L’Anglaise part un peu plus encore à la conquête du dancefloor.
Accessibilité :
- Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie
- Les refrains entrent directement dans ma tête
- Que des hits taillés pour les stades
Synthpop conçue pour capter dès la première écoute l’oreille de l’auditeur.
Audience :
- J’ai du succès avec mes goûts musicaux
- Peut-être écouté sans déranger personne
- Tout le monde s’enfuit lorsque je l’écoute
- Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter
Style qui à n’en pas douter plaira au plus grand nombre.