H-BURNS – Sunset Park (2023)
De qui parle-t-on ? :
Projet solo du chanteur et musicien Français Renaud Brustlein, actif depuis 1999.
De quoi parle-t-on ? :
Le français emprunte à nouveau ses arpèges célestes à la culture folk-pop anglo-américaine.
Rythme :
- Je me suis endormi dans mon fauteuil
- Ne me perturbe pas quand je lis en même temps
- Mes pieds se mettent à bouger
- Je me lève et je fais la danse de l’épaule
- Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce
La mélancolie folk fait aujourd’hui part égale avec l’entrain pop.
Accessibilité :
- Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie
- Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie
- Mélodie agréable mais sans aspérité
- Les refrains entrent directement dans ma tête
- Que des hits taillés pour les stades
Mélodies célestes qui s’insinuent très vite dans nos esprits.
Audience :
- Musique que madame me demande de réécouter
- Peut-être écouté en famille sans déranger madame
- Madame s’en va quand je l’écoute
- Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter
- Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus
Trésor harmonique qui n’attend que la bénédiction du grand public.
Qualité audiophile :
- J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album
- Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute
- S’écoute impérativement en format non compressé
La compression n’altère pas la fragilité et la légèreté de ces harmonies.
Conclusion :
- Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop
- Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire
- Je l’écoute facilement mais sans émotion
- J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter (8)
- Il tourne en boucle sur ma platine
Le français H-Burns honore une nouvelle fois la culture pop anglosaxonne sur son déjà huitième opus, le brillant Sunset Park.
Le propos s’engage de prime abord dans la douceur sur la langueur de l’éponyme Sunset Park. La voix suave de Renaud Brustlein enchante ensuite la pop enjouée de Blue Lights. L’on s’élève alors vers les très hautes altitudes avec le downtempo sublime du single Morning Flight et sur les envolées rythmiques de l’addictif Late Bloomers. L’album atteint son point d’orgue lorsque le chant si particulier du grand Dominique A vient irradier les notes de Dark Eyes. Le natif de Romans-sur-Isère joue ainsi avec les ambiances, folk bien sûr sur la mélancolie divine de New Moon, de L.A. et de Movies, ou dans l’entrain pop sur Different Times et sur Familiar.
Avec le gracile Sunset Park, H-Burns impressionne une fois encore son auditoire et porte à nouveau très haut les couleurs de la pop hexagonale.