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La Critique Selon Moi
27 mars 2022

EMILY JANE WHITE – Alluvion (2022)

Emily Jane White - Alluvion

 

 

 

  

 

 

 

 

 

De qui parle-t-on ? :

Chanteuse et musicienne Américaine, active depuis 2006.

 

De quoi parle-t-on ? :

Folk-music désenchantée qui partage aujourd’hui son espace avec la langueur du post-punk et de la pop synthétique.

 

Rythme :

-          Je me suis endormi dans mon fauteuil

-          Ne me perturbe pas quand je lis en même temps

-          Mes pieds se mettent à bouger

-          Je me lève et je fais la danse de l’épaule

-          Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce

La lenteur demeure le leitmotiv de la musique de l’Américaine.

 

Accessibilité :

-          Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie

-          Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie

-          Mélodie agréable mais sans aspérité

-          Les refrains entrent directement dans ma tête

-          Que des hits taillés pour les stades

Le spleen omniprésent n’altère pas la musicalité de ces mélodies.

 

Audience :

-          Musique que madame me demande de réécouter

-          Peut-être écouté en famille sans déranger madame

-          Madame s’en va quand je l’écoute

-          Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter

-          Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus

Des titres comme Show Me The War et Body Against The Gun devraient aisément capter l’oreille du grand public.

 

Qualité audiophile :

-          J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album

-          Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute

-          S’écoute impérativement en format non compressé

Cette voix venue tout droit des cieux n’entre pas dans le moule de la compression.

 

Conclusion :

-          Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop

-          Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire

-          Je l’écoute facilement mais sans émotion

-          J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter (8)

-          Il tourne en boucle sur ma platine

 

Egaler le niveau de l’ardent Immanent Fire était une chose quasiment impensable, mais avec le sublime Alluvion, Emily Jane White retrouve le chemin de la magnificence harmonique.

A l’écoute de la pop épique de ce septième album studio, l’imaginaire ancrerait plutôt les origines de la diva d’Oakland du côté de la glaciale Scandinavie. C’est pourtant depuis la chaude Californie que l’américaine distille ses fabuleux arpèges. L’approche est plus synthétique, toujours très sombre, et évoque parfois les meilleurs moments (certes assez lointains!) des londoniens de Florence + The Machine.

Emily Jane White ne devait pas se douter que le titre de l’onirique Show Me The War trouverait aujourd’hui un écho éminemment dramatique. Cet exercice concentré sur le deuil emprunte aussi les voies langoureuses de l’antédiluvien post-punk sur Crepuscule et sur The Hands Above Me. L’affliction folk est évidemment encore bien présente sur les douloureux Heresy et Mute Swan. Mais le chant envoutant de la sorcière californienne nous entraine surtout vers des chevauchées héroïques, celles du Far West sur la country de Poisoned, ou encore celles de temps immémoriaux sur les homériques Body Against The Gun, sur Hollow Hearth, ou sur le grandiose Battle Call.   

Son passage il y a quelques années dans la ville de Bordeaux a certainement permis à Emily Jane White d’apprendre l’art du vieillissement des grands crus. Cette méthode s’applique aujourd’hui à ces nouvelles mélodies, Alluvion démontre qu’avec le temps l’aura musicale lunaire de l’Américaine ne cesse de prendre de l’ampleur.

 

 

Commentaires
H
rien à faire, j'ai beau essayer mais mis à part sur son très bon premier album elle m'ennuie
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A propos de papasfritas69

papasfritas69







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