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La Critique Selon Moi
2 avril 2022

DESTROYER – Labyrinthitis (2022)

Destroyer - Labyrinthitis

 

 

 

 

  

 

 

 

 

De qui parle-t-on ? :

Groupe canadien, actif depuis 1995, construit autour de sa tête pensante, Dan Bejar. Le natif de Vancouver est principalement entouré de David Carswell et de John Collins, membre par ailleurs des excellents The New Pornographers.

 

De quoi parle-t-on ? :

Dan Bejar fait quelque peu dérailler sa pop habituellement si bien calibrée.

 

Rythme :

-          Je me suis endormi dans mon fauteuil

-          Ne me perturbe pas quand je lis en même temps

-          Mes pieds se mettent à bouger

-          Je me lève et je fais la danse de l’épaule

-          Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce

Tiraillements entre langueur et rythmes effrénés, mais il semble que le dancefloor remporte finalement la bataille.

 

Accessibilité :

-          Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie

-          Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie

-          Mélodie agréable mais sans aspérité

-          Les refrains entrent directement dans ma tête

-          Que des hits taillés pour les stades

L’album s’éloigne un peu de la grande musicalité d’un Have We Met ou d’un Ken.

 

Audience :

-          Musique que madame me demande de réécouter

-          Peut-être écouté en famille sans déranger madame

-          Madame s’en va quand je l’écoute

-          Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter

-          Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus

Quelques dérives harmoniques qui ne seront du goût de tous les publics.

 

Qualité audiophile :

-          J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album

-          Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute

-          S’écoute impérativement en format non compressé

Déjà incompressible lorsque la musicalité était extrême, alors maintenant que tout cela dérive…

 

Conclusion :

-          Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop

-          Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire

-          Je l’écoute facilement mais sans émotion

-          J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter (8)

-          Il tourne en boucle sur ma platine

 

Sur le bien nommé Labyrinthitis, les Destroyer troquent leurs habits de lumière pop contre une parure mélodique pour le moins bancale.

Habituellement chantre de la parfaite harmonie, Dan Bejar jette quelques grains de sable dans les rouages de son impeccable mécanique. La langueur psychédélique prend d’emblée le pouvoir sur les sept minutes de It’s In Your Heart Now. Le groove rock embrase ensuite l’emballant Suffer, avant que les très policés June et All My Pretty Dresses reviennent à une musicalité plus conforme aux standards du combo de Vancouver. Mais ce retour à l’ordinaire est de courte durée, il semble en effet que les Américains de Xiu Xiu aient répandu leurs arpèges déjantés sur le loufoque et salement addictif Tintoretto, It’s For You. Le sommet de l’expérimentation est atteint sur les boucles ambient et instrumentales de l’éponyme Labyrinthitis. L’album prend alors une couleur plus dansante sur la synthpop d’Eat The Wine, Drink The Bread, et surtout avec le dynamiteur de dancefloor, The States.  

S’ils continuent d’arpenter ainsi la voie éclectique grandiose du brillant Labyrinthitis, les Destroyer ne tarderont pas à rejoindre au panthéon du rock Canadien un autre touche-à-tout de génie, l'infatigable Chilly Gonzales.   

 

 

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