INHALER – It Won’t Always Be Like This (2021)
De qui parle-t-on ? :
Groupe irlandais, actif depuis 2016, composé d’Elijah Hewson, de Robert Keating, de Josh Jenkinson et Ryan McMahon.
De quoi parle-t-on ? :
Le combo ancre ses certitudes musicales dans le rock indépendant britannique du début des années 90.
Rythme :
- Je me suis endormi dans mon fauteuil
- Ne me perturbe pas quand je lis en même temps
- Mes pieds se mettent à bouger
- Je me lève et je fais la danse de l’épaule
- Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce
Malgré quelques moments de respiration, le rock du quatuor est joué tambour battant.
Accessibilité :
- Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie
- Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie
- Mélodie agréable mais sans aspérité
- Les refrains entrent directement dans ma tête
- Que des hits taillés pour les stades
La fluidité harmonique est certainement l’un des marqueurs génétiques d’Elijah Hewson.
Audience :
- Musique que madame me demande de réécouter
- Peut-être écouté en famille sans déranger madame
- Madame s’en va quand je l’écoute
- Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter
- Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus
Un album qui pourrait connaitre un beau succès chez nos amis britanniques… mais qui devrait passer inaperçu de ce côté-ci de la Manche.
Qualité audiophile :
- J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album
- Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute
- S’écoute impérativement en format non compressé
La compression ne fera pas de dégât dans le peu d’extravagance et de fioritures de ce rock britannique pur jus.
Conclusion :
- Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop
- Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire
- Je l’écoute facilement mais sans émotion
- J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter (7)
- Il tourne en boucle sur ma platine
La présence d’Elijah Hewson, fils du chanteur Bono, dans le line-up des Inhaler a immanquablement intensifié la hype autour du combo de Dublin. Mais la qualité musicale proposée sur ce premier opus est-elle finalement à la hauteur de cette agitation ?
Les premières notes de l’éponyme It Won’t Always Be Like This donnent très vite les premières indications, le rock est de facture assez classique, dans la tendance britpop nineties mélodique et fiévreuse autrefois pratiquée par les James, les Charlatans ou les Shed Seven. Pas de surprise donc, mais une interprétation sans faille et une énergie débordante qui subliment déjà le bouillant My Honest Face. Le quatuor irlandais démontre aussi ses aptitudes pour l’apaisement sur la langueur de Slide Out The Window ou plus loin sur la ballade My King Will Be Kind… et Elijah Hewson fait admirer ses belles prédispositions vocales sur les harmonies tubesques des singles Cheer Up Baby, When It Breaks et Who’s Your Money On? (Plastic House).
Les Inhaler ne font ni dans la nouveauté ni dans la dentelle, mais les arpèges de It Won’t Always Be Like This, qui allient efficacement la fluidité et l’intensité, s’immiscent sans souci dans l’esprit de l’amateur avide de rock sans concession.
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