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La Critique Selon Moi
11 juillet 2021

THE GOON SAX – Mirror II (2021)

The Goon Sax - Mirror II

 

 

  

 

 

 

 

 

 

De qui parle-t-on ? :

Groupe australien, actif depuis 2013, composé de Louis Forster, de James Harrison et de la musicienne et chanteuse Riley Jones. Il est à noter que Louis Forster n’est autre que le fils de Robert Forster, co-fondateur du légendaire combo d’indie-rock australien, The Go-Betweens.

 

De quoi parle-t-on ? :

Le trio glorifie les années 80 et 90 en abordant les thèmes du post-punk et du rock indépendant américain.

 

Rythme :

-          Je me suis endormi dans mon fauteuil

-          Ne me perturbe pas quand je lis en même temps

-          Mes pieds se mettent à bouger

-          Je me lève et je fais la danse de l’épaule

-          Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce

Le rock du trio sent souvent l’odeur de la sueur.

 

Accessibilité :

-          Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie

-          Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie

-          Mélodie agréable mais sans aspérité

-          Les refrains entrent directement dans ma tête

-          Que des hits taillés pour les stades

Le style est enlevé, souvent noisy, mais toujours dans le respect de la fluidité harmonique.

 

Audience :

-          Musique que madame me demande de réécouter

-          Peut-être écouté en famille sans déranger madame

-          Madame s’en va quand je l’écoute

-          Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter

-          Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus

La signature chez Matador permettra une diffusion plus large, mais pas sûr pour autant que le trio grimpe d’un coup au sommet de l’Olympe rock.

  

Qualité audiophile :

-          J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album

-          Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute

-          S’écoute impérativement en format non compressé

Rock intense et monocorde qui ne perd pas son essence dans l’étroitesse de la compression.

 

Conclusion :

-          Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop

-          Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire

-          Je l’écoute facilement mais sans émotion

-          J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter (8)

-          Il tourne en boucle sur ma platine

 

Après deux premiers essais plaisants mais somme toute assez confidentiels, les australiens de The Goon Sax honorent à nouveau les héros du rock indépendant des années 80 et 90, mais cette fois-ci dans l’effet-miroir éblouissant et enfin ouvert sur le monde de Mirror II.

Relever les influences qui pullulent dans les arpèges de ce nouvel opus serait un exercice un brin fastidieux et à la longue plutôt rébarbatif. S’il fallait malgré tout retenir une inspiration, les mythiques américains de Pavement, mis en avant par le trio lui-même, seraient alors celle-ci. L’ombre du quintette de Stockton plane d’emblée sur le rock nonchalant d’In The Stone. Les chants alternés et amalgamés de Louis Forster et de Riley Jones subliment le post-punk tonitruant de Psychic. Cet écho vocal est l’une des brillantes constantes de ce troisième album studio. Le rock devient plus brulant sur le puissant Tag, plus langoureux sur le mélancolique Desire, plus orgiaque sur l’épique Bathwater, ou est calibré par les divins Built To Spill sur le crescendo noisy de The Chance.

La théorie de l’évolution, chère à l’illustre Charles Darwin, n’est certes pas le credo musical des Goon Sax. Mais l’énergie primaire et la perfection harmonique exhalées par Mirror II, confirment, pour le moins, l’entrée du combo de Brisbane dans le grand barnum de la scène rock internationale. 

 

 

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