SLEATER-KINNEY – Path Of Wellness (2021)
De qui parle-t-on ? :
Groupe américain, actif dans un premier temps de 1994 à 2006, puis reformé en 2014, composé des guitaristes et chanteuses Carrie Brownstein et Corin Tucker.
De quoi parle-t-on ? :
Malgré une empreinte pop-rock maintenant très prononcée, le duo revient à un schéma rock plus direct et plus intense.
Rythme :
- Je me suis endormi dans mon fauteuil
- Ne me perturbe pas quand je lis en même temps
- Mes pieds se mettent à bouger
- Je me lève et je fais la danse de l’épaule
- Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce
Ce rock un brin noisy devrait donner quelques envies de air guitar.
Accessibilité :
- Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie
- Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie
- Mélodie agréable mais sans aspérité
- Les refrains entrent directement dans ma tête
- Que des hits taillés pour les stades
Les Sleater-Kinney favorisent depuis leur reformation la fluidité harmonique de leurs mélodies.
Audience :
- Musique que madame me demande de réécouter
- Peut-être écouté en famille sans déranger madame
- Madame s’en va quand je l’écoute
- Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter
- Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus
Le duo rassure ses suiveurs habituels, mais avec son rock suranné ne devrait vraisemblablement pas conquérir de nouvelles ouailles.
Qualité audiophile :
- J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album
- Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute
- S’écoute impérativement en format non compressé
Rock de facture classique qui ne perd pas son intensité dans le moule de la compression.
Conclusion :
- Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop
- Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire
- Je l’écoute facilement mais sans émotion
- J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter (8)
- Il tourne en boucle sur ma platine
Après la forte orientation electropop de leur précédent exercice, The Center Won’t Hold, les Sleater-Kinney réinjectent une dose notable de rock dans leur dixième album studio, Path Of Wellness.
Chassez le naturel, il revient au galop! Sur ce nouvel opus de pop-rock somme toute assez conventionnel, les riot grrrl d’Olympia ne peuvent s’empêcher, à l’instar du faux-semblant de tranquillité présent sur l’éponyme Path Of Wellness ou sur les plus intenses High In The Grass et Complex Female Characters, de glisser de-ci de-là un riff destructeur ou une montée d’adrénaline bruitiste. Les chants croisés de Carrie Brownstein et de Corin Tucker, évidemment moins vociférateurs qu’autrefois, proposent aujourd’hui quelques belles variations, le vibrato syncopé de la grande Chrissie Hynde sur Method, la profondeur et la chaleur vocale sur l’impressionnant Shadow Town, ou encore les intonations soul du sublime final Bring Mercy. Ce travail dorénavant à quatre mains ne souffre d’aucune faiblesse et alimente brillamment les braises de ce rock d’un autre temps.
Path Of Wellness devient déjà l’une des plus belles pièces de la discographie des Sleater-Kinney et sans doute le meilleur album des légendes de l’indie-rock américain depuis leur reformation en 2014.
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