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La Critique Selon Moi
31 octobre 2020

EELS – Earth To Dora (2020)

Eels - Earth To Dora

 

 

 

 

 

  

 

 

 

De qui parle-t-on ? :

Groupe américain, formé en 1995, qui s'apparente plutôt au projet solo du chanteur et multi-instrumentiste Mark Oliver Everett (alias E), accompagné aujourd’hui des musiciens Jeff Lyster (alias The Chet), Koool G Murder et P-Boo.

 

De quoi parle-t-on ? :

Le combo californien délaisse le rock enlevé de The Deconstruction et revient à la recette pop mélancolique dont il garde jalousement le secret.

 

Rythme :

-          Je me suis endormi dans mon fauteuil

-          Ne me perturbe pas quand je lis en même temps

-          Mes pieds se mettent à bouger

-          Je me lève et je fais la danse de l’épaule

-          Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce

Alternance de pop enlevée et de langueur, saupoudrée le plus souvent de mélancolie, qui incite principalement à battre la mesure.

 

Accessibilité :

-          Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie

-          Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie

-          Mélodie agréable mais sans aspérité

-          Les refrains entrent directement dans ma tête

-          Que des hits taillés pour les stades

L’art de la mélodie est l’axe de construction principal de cette musique.

 

Audience :

-          Musique que madame me demande de réécouter

-          Peut-être écouté en famille sans déranger madame

-          Madame s’en va quand je l’écoute

-          Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter

-          Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus

Mélodiquement toujours aussi parfait, même si l’ambiance mélancolique peut rebuter l’auditeur avide de joie de vivre.

 

Qualité audiophile :

-          J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album

-          Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute

-          S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)

La légèreté de la pop autorise ici le recours à la compression.

 

Conclusion :

-          Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop

-          Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire

-          Je l’écoute facilement mais sans émotion

-          J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter (7)

-          Il tourne en boucle sur ma platine

 

Après le superbe et enjoué The Deconstruction, les américains de Eels reviennent à l’intimisme folk-pop sur le mélancolique et brillant Earth To Dora.

Le clown triste dessiné sur la pochette de ce treizième opus illustre à merveille l’état d’esprit un peu morose charrié par Mark Oliver Everett tout au long de sa carrière. Mais comme souvent chez le californien, la gravité du propos se confronte, avec une certaine constance, à la légèreté de la pop. L’effluve enjouée d’Anything For Boo se cale d’emblée dans le sillon harmonique habituel du combo de Los Angeles. Toujours alliée au chant magnifiquement éraillé et inimitable du divin E, cette visite des arpèges historiques des américains se poursuit avec la pop gracile du single Are We Alright Again. La grande mélancolie pointe le bout de son nez sur la ballade Who You Say You Are, avant que l’entrain ne reprenne un peu d’altitude avec l’éponyme Earth To Dora, puis plus loin avec l’addictif The Gentle Souls.

Les Eels font donc toujours du Eels. Earth To Dora n’est ni le meilleur ni le plus original de leurs albums, mais ses douze pièces, alternance de spleen et de ciel bleu, figurent parfaitement l’ambiance clair-obscur de notre époque.

 

 

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