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La Critique Selon Moi
24 août 2019

NEW MODEL ARMY – From Here (2019)

 New Model Army - From Here

 

 

 

 

 

  

 

 

De qui parle-t-on ? :

Groupe anglais, actif depuis 1980, emmené par son seul membre originel encore présent, le guitariste et chanteur Justin Sullivan, accompagné aujourd’hui de Michael Dean, Dean White, Marshall Gill et Ceri Monger.

 

De quoi parle-t-on ? :

A part la sagesse de l’âge, il y a peu de variations notables dans l’intensité post-punk des New Model Army.  

 

Rythme :

-          Je me suis endormi dans mon fauteuil

-          Ne me perturbe pas quand je lis en même temps

-          Mes pieds se mettent à bouger

-          Je me lève et je fais la danse de l’épaule

-          Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce

Le combo de Bradford a à peine levé le pied de l’accélérateur, les rythmes effrénés sont toujours au programme de ce nouvel album.

 

Accessibilité :

-          Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie

-          Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie

-          Mélodie agréable mais sans aspérité

-          Les refrains entrent directement dans ma tête

-          Que des hits taillés pour les stades

Il faut un peu de temps pour assimiler l’intensité rock de ce nouvel exercice.

 

Audience :

-          Musique que madame me demande de réécouter

-          Peut-être écouté en famille sans déranger madame

-          Madame s’en va quand je l’écoute

-          Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter

-          Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus

Depuis leurs débuts les New Model Army ne se sont guère assagis, le post-punk bouillant est toujours le leitmotiv de cette musique.

 

Qualité audiophile :

-          J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album

-          Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute

-          S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)

Furie monocorde et rock tonitruant sont deux éléments qui ne s’altèrent pas dans les affres de la compression.

 

Conclusion :

-          Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop

-          Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire

-          Je l’écoute facilement mais sans émotion

-          J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter (7)

-          Il tourne en boucle sur ma platine

 

Il fût un temps où le post-punk incandescent des New Model Army faisait frémir de bonheur la planète indie-rock. C’était les années 80, décennie bénie des dieux et l’époque des très bons Vengeance, No Rest For The Wicked et Thunder And Consolation.

Perdu dans sa propre récurrence harmonique dans les années 90 et 2000, le combo de Bradford avait retrouvé quelques couleurs en 2013, à la sortie de Between Dog And Wolf.

C’est sur cette lancée nouvelle que le quintette britannique fête aujourd’hui son presque quarantième anniversaire avec From Here, un quinzième album studio qui demeure, disons-le tout de suite, dans la zone de confort mélodique habituelle des anglais. Douze pièces abruptes et éraillées, taillées directement dans la matière post-punk, sans réelle surprise, mais qui offrent toutefois quelques moments de grâce. L’ouverture Passing Through, morceau épique de six minutes qui propose un final dantesque, la grande musicalité du single Never Arriving, un pur instant de nostalgie eighties sur le tonitruant End Of Days ou encore la légèreté pop de Conversation.

S’il ne renverse pas la hiérarchie des meilleurs albums de la bande à Justin Sullivan, From Here remplit sans encombre son office de bon exercice de rock… ce qui n’est déjà pas si mal pour les New Model Army, combo dont il faut bien avoir l’honnêteté de reconnaître l’on n’attendait plus rien.

 

 

Commentaires
X
Merci pour l'article. New Model n'est effectivement pas un groupe très populaire en France. Avec NMA, on ne parle pas en terme de nombre d'auditeurs ou de spectateurs mais de ferveur et de respect mutuel! Comme ils sont quasiment en concert tous les jours quelque part dans le monde (oui, j'exagère!!), la flamme n'est pas prête de s'éteindre.
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G
Après avoir écouté ce dernier album 4/5 fois, je rejoins la chronique, les meilleurs morceaux sont cet hypnotique "Never arriving" parlé plus que chanté par Justin Sullivan et le très joli et touchant "Conversation" qui rappelle par son texte et sa musicalité le très bel album solo de Sullivan. "End of days" est du NMA assez classique mais percutant et le morceau tribal "From here" conclut l'album avec une certaine intensité. Au final ce nouvel opus malgré quelques morceaux un peu plus anecdotiques ("Where i am", "Great disguise", "Passing through", "the weather") est un album plus homogène et un peu plus accompli que le précédent "Winter".
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N
Ben en tout cas ce nouvel album bat tous les records pour eux !<br /> <br /> <br /> <br /> Au 30 aout:<br /> <br /> 6ème dans les charts allemands.<br /> <br /> 13ème dans les charts UK<br /> <br /> <br /> <br /> "It turns out that the ‘From Here’ album chart positions (13 in UK and 6 in Germany) are our highest ever. Thanks everyone...."<br /> <br /> <br /> <br /> Cet album marque surtout le retour de video clips de qualité.<br /> <br /> Never Arriving est une excellente surprise dans les prises de vue et le sérieux de Justin Sullivan vis à vis de ce médium.<br /> <br /> <br /> <br /> Bises<br /> <br /> Nemo
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G
"la sortie d'un nouvel opus n'émeut pas particulièrement les foules."<br /> <br /> <br /> <br /> C'est possible car même si leurs derniers albums depuis "Between dog and wolf" ont été très remarqués apparemment dans les charts anglais et allemands, le groupe reste quasiment inconnu en France où il ne joue que dans de petites salles..
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V
Très intéressante façon de présenter une chronique ! Je trouve l’analyse de l’album plutot bonne, je suis un grand fan de NMA mais sans non plus tomber par terre juste parce qu’ils font un disque. Je trouve quand même que between dogs and wolfs était un album très different de ce qu’ils faisaient avant, musicalement brillant mais pour une fois en dessous au niveau des paroles (même le seul titre de NMA que je n’aime pas du tout dessus). J’ai trouvé Winter inégal, mais celui ci est plus compact, plus dense et à part un refrain auquel je pense que je ne ferais jamais mais qui j’en suis sur cartonnera pendant les concerts (« I am what I am »... sérieux ? Ça fait un peu ado rebel qui pense avoir compris la vie...) je suis perso assez conquis après quelques écoute et très impatient des concerts d’Octobre
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