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La Critique Selon Moi
2 avril 2019

H-BURNS – Midlife (2019)

 H-Burns - Midlife

 

 

 

 

 

 

 

  

De qui parle-t-on ? :

Projet solo du chanteur et musicien Français Renaud Brustlein, actif depuis 1999.

 

De quoi parle-t-on ? :

Dans la belle continuité folk-pop de ses précédents opus, H-Burns appuie un peu plus sur le curseur de la lenteur et de la mélancolie.

 

Rythme :

-          Je me suis endormi dans mon fauteuil

-          Ne me perturbe pas quand je lis en même temps

-          Mes pieds se mettent à bouger

-          Je me lève et je fais la danse de l’épaule

-          Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce

Le drômois ralentit encore le tempo de ses mélodies, seuls Crazy Ones et Black Dog incitent à un mouvement plus conséquent.

 

Accessibilité :

-          Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie

-          Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie

-          Mélodie agréable mais sans aspérité

-          Les refrains entrent directement dans ma tête

-          Que des hits taillés pour les stades

La fluidité harmonique est décidément chevillée au corps de Renaud Brustlein.

 

Audience :

-          Musique que madame me demande de réécouter

-          Peut-être écouté en famille sans déranger madame

-          Madame s’en va quand je l’écoute

-          Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter

-          Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus

Il est difficile de ne pas tomber sous le charme de ces nouvelles pépites mélodiques.

 

Qualité audiophile :

-          J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album

-          Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute

-          S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)

La légèreté folk-pop est un concept musical qui encaisse plutôt bien les affres de la compression.  

 

Conclusion :

-          Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop

-          Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire

-          Je l’écoute facilement mais sans émotion

-          J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter

-          Il tourne en boucle sur ma platine (9)

 

H-Burns nous avait jusque-là habitué à la légèreté et à la fragilité de la pop, mais jamais il n’avait abordé aussi longuement les thèmes et les arpèges de la mélancolie.

Dans un manifeste qui ressemble à s’y méprendre à une petite crise de la quarantaine, le natif de Romans-sur-Isère s’en remet une nouvelle fois à ses inspirations musicales anglosaxonnes. L’ombre de Dire Straits, à la grande époque de Making Movies, plane d’emblée sur le folk groovy de Tigress. Dès le second titre, Actress, puis dans le dialogue de Sister avec la chanteuse de This Is The Kit, Kate Stables, Renaud Brustlein tombe dans les tréfonds de la langueur. Cette forme de lenteur est un peu le leitmotiv de ce septième opus puisqu’on la retrouve sur les tristes Tourists, Saturday, Pretty Mess, Dreamchaser ou encore sur le final Friends. Le rayonnement de Midlife est si puissant que sur ces magnifiques morceaux il nous semble parfois entendre, au travers du chant de Renaud Brustlein, la voix divine du regretté Elliott Smith. Midlife tient aussi, avec la pop solaire de Crazy Ones, un tube imparable taillé pour porter le drômois au sommet de l’Olympe.

Midlife est un album introspectif et certainement le meilleur de H-Burns, et vu le niveau déjà très élevé de ses prédécesseurs, il est tout bonnement à ranger sur la petite étagère des chefs-d’œuvre de la pop hexagonale.

 

 

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