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La Critique Selon Moi
29 août 2018

INTERPOL – Marauder (2018)

 Interpol - Marauder

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

De qui parle-t-on ? :

Trio américain, actif depuis 1998, composé de Paul Banks, Daniel Kessler et Sam Fogarino.

 

De quoi parle-t-on ? :

Le style oscille toujours entre post-punk et cold-wave, jamais très loin des arpèges mythiques des britanniques de Joy Division.  

 

Rythme :

-          Je me suis endormi dans mon fauteuil

-          Ne me perturbe pas quand je lis en même temps

-          Mes pieds se mettent à bouger

-          Je me lève et je fais la danse de l’épaule

-          Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce

Interpol ne lève toujours pas le pied de l’accélérateur, cet album est mené tambour battant.

 

Accessibilité :

-          Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie

-          Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie

-          Mélodie agréable mais sans aspérité

-          Les refrains entrent directement dans ma tête

-          Que des hits taillés pour les stades

Il est à noter un effort appréciable dans l’approche harmonique de ce nouvel opus.

 

Audience :

-          Musique que madame me demande de réécouter

-          Peut-être écouté en famille sans déranger madame

-          Madame s’en va quand je l’écoute

-          Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter

-          Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus

Le propos demeure assez rock et ne touchera globalement que les amateurs de haute intensité.

 

Qualité audiophile :

-          J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album

-          Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute

-          S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)

Ensemble noisy et monocorde qui accepte plutôt bien le carcan de la compression.

 

Conclusion :

-          Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop

-          Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire

-          Je l’écoute facilement mais sans émotion

-          J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter

-          Il tourne en  boucle sur ma platine

 

Adepte depuis l’origine d’un revival post-punk couillu, les américains d’Interpol décident aujourd’hui avec ce nouvel opus… de ne surtout rien changer.

Aucune concession à la chose électronique, toujours cette propension pour le rock fiévreux, le trio new-yorkais navigue une nouvelle fois dans sa zone de confort habituelle. Tout juste pourra-t-on noter, dans cette ambiance volcanique, une plus grande musicalité due certainement à la touche de Dave Fridmann à la production. Si l’on considère que malgré cette récurrence, un brin moins « machiste » toutefois que le précédent exercice El Pintor, le trio ne perd pas son savoir-faire et son talent, l’on pourra alors prendre un certain plaisir à l’écoute de ce sixième album monocorde et détonant, porté par ses deux singles emblématiques, If You Really Love Nothing et The Rover.

Si l’évolution n’est pas un concept qui anime particulièrement les membres d’Interpol, ce Marauder permet tout de même, et de manière plutôt habile, de confirmer les valeurs d’intensité et d’indépendance toujours prônées jusque-là par le combo américain.

 

 

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