THE CORAL – Move Through The Dawn (2018)
De qui parle-t-on ? :
Groupe anglais, actif depuis 1996, composé des frères Skelly, James et Ian, et de Nick Power, Paul Duffy et Paul Molloy.
De quoi parle-t-on ? :
Cette musique se promène toujours sur les terres du rock psychédélique des années 60 et 70, mais appuie aujourd’hui un peu plus sur le curseur de la pop.
Rythme :
- Je me suis endormi dans mon fauteuil
- Ne me perturbe pas quand je lis en même temps
- Mes pieds se mettent à bouger
- Je me lève et je fais la danse de l’épaule
- Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce
Même si le style incite peu à la danse, cet ensemble très rythmé provoque une forte envie de mouvement.
Accessibilité :
- Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie
- Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie
- Mélodie agréable mais sans aspérité
- Les refrains entrent directement dans ma tête
- Que des hits taillés pour les stades
Les Coral regagnent la fluidité harmonique qu’ils avaient un peu délaissé sur le précédent exercice, Distance Inbetween.
Audience :
- Musique que madame me demande de réécouter
- Peut-être écouté en famille sans déranger madame
- Madame s’en va quand je l’écoute
- Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter
- Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus
Malgré une belle musicalité, le style suranné ne devrait pas renverser les foules.
Qualité audiophile :
- J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album
- Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute
- S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)
Cet amalgame de genres divers et variés goûtera très peu l’étroitesse de la compression.
Conclusion :
- Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop
- Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire
- Je l’écoute facilement mais sans émotion
- J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter
- Il tourne en boucle sur ma platine
Avec un packaging armé pour attaquer le marché asiatique, les Coral font rimer les arpèges guillerets de Move Through The Dawn avec la chaleur de l’été.
Dans une atmosphère moins austère et moins rugueuse que celle de leur précédent exercice Distance Inbetween, ce nouvel opus pose d’emblée son décor dans les effluves easy-listening d’Eyes Like Pearls. L’enjoué Reaching Out For A Friend confirme le gout prononcé du quintette de Liverpool pour la griffe pop-rock seventies des mythiques Byrds. Les styles s’entrechoquent et se mélangent, la country d’Eyes Of The Moon, le rock endiablé de Sweet Release, la pop tubesque de Strangers In The Hollow ou d’Undercover Of The Night, le hard-rock façon Deep Purple de Stormbreaker ou encore le folk d’After The Fair, rien décidément n’arrête le désir d’expansion lumineux des Coral.
La musique des britanniques, souvent très originale, est parfois en décalage avec les attentes mainstream du moment. Mais finalement peu importe, qu’il est plaisant, pour qui fait abstraction de cette faille temporelle, d’entendre ces harmonies, melting-pot savant et rayonnant des saveurs d’autrefois.