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La Critique Selon Moi
17 août 2018

ANIMAL COLLECTIVE – Tangerine Reef (2018)

Animal collective - Tangerine Reef

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

De qui parle-t-on ? :

Groupe américain, actif depuis 2000, composé de David Portner (Avey Tare), Brian Weitz (Geologist) et Josh Dibb (Deakin). Noah Lennox (Panda bear), bien qu’à priori toujours membre du combo, n’a pas participé à l’écriture de cet album.

 

De quoi parle-t-on ? :

Musique expérimentale lente et sombre, aux intonations électroniques, très difficile d’approche de prime abord.

 

Rythme :

-          Je me suis endormi dans mon fauteuil

-          Ne me perturbe pas quand je lis en même temps

-          Mes pieds se mettent à bouger

-          Je me lève et je fais la danse de l’épaule

-          Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce

Excellent somnifère pour qui veut s’endormir rapidement.

 

Accessibilité :

-          Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie

-          Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie

-          Mélodie agréable mais sans aspérité

-          Les refrains entrent directement dans ma tête

-          Que des hits taillés pour les stades

L’écoute prolongée d’un album est chose habituelle chez les Animal Collective, mais là je ne sais dire combien de temps il faudra pour comprendre le projet du combo...

 

Audience :

-          Musique que madame me demande de réécouter

-          Peut-être écouté en famille sans déranger madame

-          Madame s’en va quand je l’écoute

-          Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter

-          Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus

Sans être associé à son double visuel, cet album est inaudible pour l’auditeur lambda.

 

Qualité audiophile :

-          J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album

-          Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute

-          S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)

La chose est tellement bizarre qu’il est difficile de dire si la compression altère ou non cet ensemble.

 

Conclusion :

-          Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop

-          Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire

-          Je l’écoute facilement mais sans émotion

-          J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter

-          Il tourne en boucle sur ma platine

 

Comment faut-il aborder ce nouvel opus des américains d’Animal Collective ? Comme un album studio officiel du combo ou comme une bande originale de film ? Dans le premier cas, l’on regrettera les incohérences et le profond ennui provoqués par les arpèges alambiqués de ce nouveau Tangerine Reef. Dans le second cas, l’on excusera plus facilement les turpitudes musicales et les longueurs inhérentes à ce style d’exercice.

Indissociable de son double visuel, l’écoute de cet opus ne se conçoit qu’en regardant en même temps le superbe film, sur les massifs coraliens du duo artistique et scientifique Coral Morphologic, qu’il accompagne. Si l’on considère alors Tangerine Reef comme une simple bande originale, l’on peut malgré tout être déçu par cet enchevêtrement de sonorités sans queue ni tête et sans réel intérêt. Comparé, par exemple, à ce que font les écossais de Mogwai dans le même genre d’activité, les Animal Collective ne font carrément pas le poids. Est-ce l’absence à la composition du génie créatif Panda Bear qui fait défaut ? Difficile à dire, mais force est de constater qu’Avey Tare et ses acolytes peinent à effleurer le niveau d’excellence toujours atteint jusque-là par les originaires de Baltimore.

Si le joyeux Painting with semblait marquer une ouverture vers la « normalisation » musicale, le sombre et aquatique Tangerine Reef s’enfonce au contraire dans les limbes de l’expérimentation…

 

 

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