DJANGO DJANGO – Marble Skies (2018)
De qui parle-t-on ? :
Quatuor anglais, actif depuis 2009, composé de Vincent Neff, Jimmy Dixon, David Maclean et Tommy Grace.
De quoi parle-t-on ? :
L’electropop dansante est maintenant le leitmotiv du combo britannique, finies donc les arabesques psychédéliques du passé.
Rythme :
- Je me suis endormi dans mon fauteuil
- Ne me perturbe pas quand je lis en même temps
- Mes pieds se mettent à bouger
- Je me lève et je fais la danse de l’épaule
- Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce
Pour éviter de relâcher l’attention de l’auditeur, Django Django ne descend pas en dessous du seuil limite de la danse.
Accessibilité :
- Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie
- Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie
- Mélodie agréable mais sans aspérité
- Les refrains entrent directement dans ma tête
- Que des hits taillés pour les stades
Cette ambiance parfois foutraque demande une écoute assez approfondie.
Audience :
- Musique que madame me demande de réécouter
- Peut-être écouté en famille sans déranger madame
- Madame s’en va quand je l’écoute
- Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter
- Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus
Moins accessible que le premier opus éponyme, qui avait plutôt rencontré son public dans nos contrées, Marble Skies pourrait tout de même connaitre quelques honneurs grâce aux singles Surface To Air ou In Your Beat.
Qualité audiophile :
- J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album
- Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute
- S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)
Malgré quelques sonorités extravagantes, L’electropop domine les débats sur ce nouvel opus, ce qui permet une écoute agréable en format compressé.
Conclusion :
- Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop
- Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire
- Je l’écoute facilement mais sans émotion
- J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter
- Il tourne en boucle sur ma platine
Avec son troisième album, Marble Skies, Django Django continue son exploration abracadabrante des ciels étoilés de l’electropop.
La reverb d’intro du synthétique et sautillant titre éponyme, Marble Skies, pose d’entrée le décor de ce nouvel opus. Le quatuor britannique revient à l’electropop dansante et loufoque de ses premiers amours. Rebecca Taylor, alias Self Esteem, par ailleurs moitié du duo folk-pop Slow Club, vient irradier de sa voix cristalline le remuant Surface To Air. C’est à la vitesse d’un cheval au galop que les londoniens interprètent l’étrange et tonitruant single Tic Tac Toe. On l’aura donc compris, aucune place n’est ici laissée à la langueur, le combo noie ses mélodies dans un nappage synthétique dont l’assemblage rappelle ça et là quelques grands « anciens » de la cause électronique, le Depeche Mode originel ou encore les immenses teutons de Kraftwerk. Malgré cette orientation toute numérique, les anglais n’oublient pas leurs instruments à cordes qu’ils font reluire sur les plus rock Further et Beam Me Up.
Django Django fait partie de ces groupes qui ne laissent pas indifférents, l’on peut aimer ou détester cette approche musicale faite de bizarreries dansantes et de fioritures baroques, mais l’on ne peut contester l’attention du combo à toujours proposer des sonorités innovantes et inattendues.