FINDLAY – Forgotten Pleasures (2017)
De qui parle-t-on ? :
Chanteuse et musicienne anglaise de son vrai nom Natalie Rose Findlay.
De quoi parle-t-on ? :
Rock assez classique transcendé par l’utilisation parcimonieuse de boucles synthétiques.
Rythme :
- Je me suis endormi dans mon fauteuil
- Ne me perturbe pas quand je lis en même temps
- Mes pieds se mettent à bouger
- Je me lève et je fais la danse de l’épaule
- Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce
Le rythme n’est pas toujours très rapide, mais cette gestion des percussions à la manière d’une beatbox donne une certaine ardeur à ces morceaux.
Accessibilité :
- Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie
- Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie
- Mélodie agréable mais sans aspérité
- Les refrains entrent directement dans ma tête
- Que des hits taillés pour les stades
Qu’il soit noisy ou psychédélique ce rock dégage toujours une grande puissance mélodique.
Audience :
- Musique que madame me demande de réécouter
- Peut-être écouté en famille sans déranger madame
- Madame s’en va quand je l’écoute
- Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter
- Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus
Les titres Electric Bones et Waste My Time ont déjà reçu un certain écho auprès du grand public, ce frémissement devrait se transformer en raz de marée dans les mois à venir.
Qualité audiophile :
- J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album
- Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute
- S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)
Les moyens de production sont gigantesques et malgré l’intensité l’ensemble transpire la limpidité, l’écoute est donc plutôt agréable en format compressé.
Conclusion :
- Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop
- Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire
- Je l’écoute facilement mais sans émotion
- J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter
- Il tourne en boucle sur ma platine
Findlay est une toute jeune fille mais son rock mâtiné aux sonorités urbaines est déjà fort impressionnant. Ce brin de voix légèrement aigu et gouailleur, parfaitement adapté au propos rock de cet opus, est un bonheur pour l’auditeur. Entourée de grands noms de la production - Mark Ellis et Jake Gosling ont en d’autres temps loué leurs services à Depeche Mode, U2 ou les Libertines - la belle manie le riff comme d’autres enfileraient une paire de chaussettes.
Electric Bones, titre d’ouverture de ce Forgotten Pleasures, est l’un de ces tubes rock entêtants qui vous collent à la peau dès la première écoute. Waste My Time et Stuck In Your Shadow, dans la même veine mélodique, empruntent également le chemin qui propulse vers le sommet des charts. Sur l’excellent Greasy Love, Findlay prend étrangement la même intonation de voix qu’Eric Burdon, le chanteur des mythiques Animals, sur le refrain de Don’t Let Me Be Misunderstood pour prononcer son « I Was Born To Be Misunderstood ». Le plus pop Monomania nous délecte dès son gimmick d’entame au piano et à la batterie. Jusqu’aux dernières notes du langoureux et psychédélique Sunday Morning In The Afternoon, Forgotten Pleasures ne laisse entrevoir aucune faiblesse, la native de Stockport prend pourtant quelques risques en proposant treize titres, mais il faut tout de même rappeler que cet opus est une sorte de compilation de morceaux rodés sur scène depuis déjà quelques temps.
Findlay évoque le temps de cet album, dans son style si particulier, les plaisirs oubliés, mais une chose est sûre, cette voix incandescente et ce rock fougueux sont des délices divins que nous ne sommes pas prêts d’effacer de nos mémoires…