CAMP CLAUDE – Swimming lessons (2016)
De qui parle-t-on ? :
Trio cosmopolite mené par la chanteuse franco-américaine Diane Sagnier, accompagnée du britannique Mike Giffts et du suédois Leo Hellden du groupe electropop Tristesse Contemporaine.
De quoi parle-t-on ? :
Alternance de bombinettes electropop et de moments post-punk aux schémas assez classiques. Derrière le chant intense de Diane Sagnier, l’on sent la patte électronique de Tristesse Contemporaine.
Rythme :
- Je me suis endormi dans mon fauteuil
- Ne me perturbe pas quand je lis en même temps
- Mes pieds se mettent à bouger
- Je me lève et je fais la danse de l’épaule
- Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce
Que l’on soit dans l’electropop de Don’t hold back ou de New-York city ou dans le post-punk de Golden prize ou de Lost and found, une seule envie nous tenaille, se lever et danser.
Accessibilité :
- Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie
- Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie
- Mélodie agréable mais sans aspérité
- Les refrains entrent directement dans ma tête
- Que des hits taillés pour les stades
La charismatique Diane Sagnier de sa voix si sensuelle panse les plaies de l’electro minimaliste de Tristesse Contemporaine.
Audience :
- Musique que madame me demande de réécouter
- Peut-être écouté en famille sans déranger madame
- Madame s’en va quand je l’écoute
- Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter
- Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus
Don’t hold back a déjà commencé à faire son œuvre, il faut donc se préparer au raz de marée Camp Claude.
Qualité audiophile :
- J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album
- Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute
- S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)
Electropop tubesque ou post-punk aseptisé plutôt facile d’écoute en format compressé.
Conclusion :
- Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop
- Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire
- Je l’écoute facilement mais sans émotion
- J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter
- Il tourne en boucle sur ma platine
Partir en colonies pour les vacances n’est pas toujours un choix très réjouissant pour un ado dont les parents imposent souvent ce passage obligé. Mais le Camp Claude est une destination de rêve pour nos chers bambins.
L’affiche de promotion avec sa piscine bleue azur qui semble s’étendre à l’infini est déjà très alléchante. Hormis les obligatoires cours de natation dispensés dans le cadre de l’activité Swimming lessons par un duo d’animateurs-chanteurs mixte et potache, le camp propose un certain nombre d’ateliers musicaux qui réjouiront petits et grands.
Le stand « Je confectionne le tube imparable » permettra aux plus brillants d’être diplômés du titre de Don’t hold back, les autres participants ne seront pas en reste puisqu’ils pourront tout de même atteindre le niveau déjà très relevé de l’accessit New-York city.
L’atelier « J’écoute du Post-punk comme papa » plutôt destiné aux ados un tantinet rebelles proposera une ligne musicale minimaliste et rugueuse avec deux options, l’une appelée « Je joue comme Joy Division » sanctionnée par deux degrés de compétences, Golden prize et Lost and found, et l’autre appelée « L’electro-rock c’est pas du toc » récompensée par l’éminent prix, Blow.
Pour les plus fleurs bleues, il existe encore deux stands, tout d’abord « Après tout ça je fais aussi de l’electropop » aux orientations festives et multiples, Hurricanes, In the middle, Disconnected et Trap, puis enfin le relaxant « Non la ballade ne fatigue pas » primé par la distinction All this space.
La directrice et animatrice du Camp Claude à la voix si douce et si suave, Diagne Sagnier, et ses deux adjoints co-animateurs feront tout ce qui est en leur pouvoir pour rendre agréable le séjour de ces jeunes participants. Le Camp Claude s’engage de plus à éloigner au maximum la grisaille et la Tristesse Contemporaine qui embrument la vie quotidienne de ces chers enfants.