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La Critique Selon Moi
30 janvier 2016

SHEARWATER – Jet plane and oxbow (2016)

Shearwater - Jet plane and oxbow

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

De qui parle-t-on ? :

Trio américain, actif depuis 2001, composé de Jonathan Meiburg, Kimberly Burke et Thor Harris.

 

De quoi parle-t-on ? :

Alternance de pop et de rock à la puissance mélodique extraordinaire. Le groupe n’avait pas été dans cet état de forme depuis l’album Rook en 2008.

 

Rythme :

-          Je me suis endormi dans mon fauteuil

-          Ne me perturbe pas quand je lis en même temps

-          Mes pieds se mettent à bouger

-          Je me lève et je fais la danse de l’épaule

-          Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce

Cet album oscille entre balade et pop rêveuse, les quelques morceaux rock qui trainent ça et là ne suffisent pas à provoquer un déhanchement démesuré.  

 

Accessibilité :

-          Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie

-          Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie

-          Mélodie agréable mais sans aspérité

-          Les refrains entrent directement dans ma tête

-          Que des hits taillés pour les stades

Des mélodies imparables mais une richesse musicale qui s’apprécie à force d’écoutes.

 

Audience :

-          Musique que madame me demande de réécouter

-          Peut-être écouté en famille sans déranger madame

-          Madame s’en va quand je l’écoute

-          Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter

-          Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus

Quiet Americans, Backchannels et Only child sont aptes à partir à l’assaut de n’importe quel public.

 

Qualité audiophile :

-          J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album

-          Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute

-          S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)

Musique à l’instrumentation richement détaillée qu’il serait dommage d’altérer en format compressé.

 

Conclusion :

-          Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop

-          Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire

-          Je l’écoute facilement mais sans émotion

-          J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter

-          Il tourne en boucle sur ma platine

 

Quelques albums en demi-teintes, postérieurs au chef-d’œuvre Rook sorti en 2008, nous avaient inexorablement éloigné des protégés du label Sub-Pop. Avec Jet plane and oxbow les texans redécouvrent leur sens inné du songwriting et la voie royale vers les sommets de la pop. 

Si les Shearwater nous ont déçus par le passé, ils n’ont jamais renoncé à atteindre la perfection harmonique déjà effleurée sur le magnifique Rook. Ce nouvel opus constitue donc une sorte de graal tant il se rapproche de cet inaccessible idéal musical. Prime et son gimmick d’entrée paradisiaque donne le ton de Jet plane and oxbow. Toujours  inspiré du travail des londoniens de Talk Talk, le trio, à l’instar de leurs compatriotes d’Other lives, explorent d’autres chemins plus tortueux. Le groupe contrebalance la pop lumineuse de Quiet americans, Pale kings ou d’Only child avec le rock nerveux de Glass bones , A long time away ou Radio silence, il se permet même quelques douces balades comme les splendides Backchannels ou Wildlife in America.  

Shearwater fête donc dignement ses quinze ans de carrière. Si sur la dizaine d’albums qui jalonnent leur parcours il en est quelques-uns que l’on a très vite oubliés, ce nouveau Jet plane and oxbow sera inscrit à jamais comme une œuvre majeure des originaires d’Austin.  

 

 

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