GEORGIA – Georgia (2015)
De qui parle-t-on ? :
Musicienne et chanteuse anglaise, de son vraie nom Georgia Barnes.
De quoi parle-t-on ? :
Electropop enjouée et mélodique qui tire son essence de plusieurs styles, dont principalement la drum’n’bass et le post-punk.
Rythme :
- Je me suis endormi dans mon fauteuil
- Ne me perturbe pas quand je lis en même temps
- Mes pieds se mettent à bouger
- Je me lève et je fais la danse de l’épaule
- Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce
Ensemble très rythmé et très Electro qui conduit aisément à la danse.
Accessibilité :
- Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie
- Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie
- Mélodie agréable mais sans aspérité
- Les refrains entrent directement dans ma tête
- Que des hits taillés pour les stades
Style très mélodique mais toutefois plus complexe qu’il n’y parait. Album qui se bonifie grandement à force d’écoutes.
Audience :
- Musique que madame me demande de réécouter
- Peut-être écouté en famille sans déranger madame
- Madame s’en va quand je l’écoute
- Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter
- Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus
Des titres comme Nothing solutions ou Hold it pourraient facilement accrocher l’oreille du public. D’autres morceaux, comme Kombine ou Move systems, n’ont pas du tout la même évidence mélodique.
Qualité audiophile :
- J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album
- Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute
- S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)
De la drum’n’bass oui, mais de la drum’n’bass mélodique et plutôt docile bien adaptée au format compressé.
Conclusion :
- Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop
- Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire
- Je l’écoute facilement mais sans émotion
- J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter
- Il tourne en boucle sur ma platine
Qui se souvient encore de la britannique Lesley Rankine et de son groupe Ruby dont le premier album, Salt Peter, eut en 1995, à l’apogée du style trip-hop, une notoriété assez conséquente notamment grâce au single Paraffin ?
A priori pas grand monde sauf peut-être Georgia Barnes, compositrice et interprète de cette electropop qui pioche son inspiration dans le R ‘n’B, la drum’n’bass, le post-punk de Garbage et le hip-hop oriental et foutraque de l’anglaise MIA. Comment ne pas comparer le son novateur de cet album éponyme avec la pop avant-gardiste que proposait Ruby à une autre époque. Comment ne pas mettre en parallèle les hypnotiques Paraffin, Hoops ou Salt water fish avec les psychotiques Kombine, Be ache ou Hold it. Il n’est par contre nullement question de plagiat mais plutôt de modernisation, d’évolution et de recyclage tant il est évident que Georgia a écouté une multitude d’autres artistes.
Laborantine du son, self-made woman, Georgia est une touche à tout de génie et une maniaque de la perfection musicale. Avec ce premier opus très réussi, l’anglaise effleure du bout des doigts le graal d’excellence mélodique qui obsède ses pensées.