SHEARWATER – Fellow travelers (2013)
De qui parle-t-on ? :
Trio Américain, actif depuis 1999, composé de la bassiste Kimberly Burke et des musiciens Jonathan Meiburg et Thor Harris.
De quoi parle-t-on ? :
Après les envolées Pop enjouées d’Animal joy, retour à une Pop-folk plus apaisée, mâtinée d’un léger ronronnement noisy.
Rythme :
- Je me suis endormi dans mon fauteuil
- Ne me perturbe pas quand je lis en même temps
- Mes pieds se mettent à bouger
- Je me lève et je fais la danse de l’épaule
- Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce
Hormis Natural one ou Tomorrow, tout ceci est très tranquille. Sur les morceaux les plus calmes, Ambiguity et Mary is mary, on a parfois l’impression d’entendre chanter Stuart Staples des grandissimes Tindersticks.
Accessibilité :
- Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie
- Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie
- Mélodie agréable mais sans aspérité
- Les refrains entrent directement dans ma tête
- Que des hits taillés pour les stades
Même si Shearwater a tiré le frain à main, les mélodies conservent cette immédiateté dans l’accroche.
Audience :
- Musique que madame me demande de réécouter
- Peut-être écouté en famille sans déranger madame
- Madame s’en va quand je l’écoute
- Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter
- Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus
Cette musique mérite mieux, mais, à part en agréable fond sonore, on a peu de chance de la voir transcender les foules.
Qualité audiophile :
- J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album
- Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute
- S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)
Ensemble assez lent, très épuré, facile d’écoute en MP3.
Conclusion :
- Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop
- Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire
- Je l’écoute facilement mais sans émotion
- J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter
- Il tourne en boucle sur ma platine
Déjà le neuvième album pour ce groupe vivant dans une étrange et injuste confidentialité. Les Texans puisent à nouveau leur inspiration dans le folk-rock cher au regretté Tim Buckley. Même si on a une vague impression de déjà entendu et que l’on est à des années lumières de l’immense Rook, cette nouvelle production s’avère tout de même, très agréable à l’écoute.